Targoum Néofiti | תרגום ניאופיטי
Parashat Vayigash
Traduction Roger Le Déaut (1968-1978)
En noir, traduction française de la Torah à partir de l’hébreu par le Rabbinat français (1899-1906). En violet, traduction du Targoum Néofiti (TN) à partir de l’araméen par Roger Le Déaut (1968-1978). Pour cette édition en ligne, le Nom divin est transcrit *YYY* suivant le manuscrit araméen.
Sommaire
TogglePremière portion (44:18-30)
Alors Juda s’avança vers lui, en disant : « De grâce, seigneur ! que ton serviteur fasse entendre une parole aux oreilles de mon seigneur, et que ta colère n’éclate pas contre ton serviteur ! car tu es l’égal de Pharaon.
Alors Juda s’approcha de lui, furieux dans ses paroles, mais mesuré dans son langage. Il rugit comme le lion et dit : « Permets, mon seigneur, que ton serviteur puisse maintenant dire une parole et que la colère de mon seigneur ne s’enflamme point contre ton serviteur. Ne nous disais-tu pas, dès la première fois que nous sommes venus vers toi : Je suis rempli de la crainte de *YYY* ? Et maintenant tes jugements ont changé pour devenir semblables aux jugements de Pharaon, ton maître. » Puis il dit : « Oui, notre seigneur, voici que la première fois que nous sommes venus, tu nous as dit : Je crains *YYY* ! Et maintenant tu dis : C’est Pharaon que je crains ! Peut-être ne t’a- t-on point dit, peut-être n’as-tu pas entendu parler de ce que firent Siméon et Lévi, mes deux frères, dans la place forte de Sichem ? Ils y sont entrés et ont tué tous les mâles parce qu’ils y avaient souillé Dinah, notre sœur, qui ne fait pas partie du nombre des tribus et n’a ni part ni héritage dans le partage du pays. Combien plus à cause de Benjamin, notre frère, qui fait partie du nombre des tribus et qui a part et héritage dans le partage du pays ! Et moi, ma force est plus grande que celle de Siméon et de Lévi. Je le jure, si je tire mon épée du fourreau, je ne l’y remettrai point que je n’aie tué tous les Égyptiens. Je commencerai par toi et je terminerai par Pharaon, ton maître, car je suis aussi noble que toi et mon père autant que Pharaon, ton maître. Car si toi tu jures par ce par quoi tu jures, moi je te jure sur la vie et la tête de mon père, comme toi tu jures sur la vie et la tête de Pharaon, ton maître, que, si je tire mon épée du fourreau, je ne la remettrai pas au fourreau avant que tout le pays d’Égypte ne soit rempli de tués. Je ne la remettrai pas au fourreau avant que nous n’ayons rendu toute la terre d’Égypte vide d’habitants. Je commencerai par toi et je terminerai par Pharaon, ton maître, par qui tu jures. Bien que, ce faisant, je le fasse malgré la volonté de mon père. Est-ce que l’on ne t’a pas dit ou rapporté ce que firent mes deux frères, Siméon et Lévi, dans la place forte de Sichem ? Tandis qu’elle était tranquille, ils y pénétrèrent et tuèrent tous les mâles au fil de l’épée, parce qu’ils avaient souillé Dinah, notre sœur, qui n’était pas comptée avec nous parmi les tribus et ne recevra pas d’héritage avec nous. Combien plus (fera-t-on) pour notre frère qui est compté avec nous parmi les tribus et recevra avec nous part et héritage dans le partage du pays ? Combien plus, puisque je suis plus dur qu’eux, et combien plus puisque ma force est plus grande que la leur ? Car je me suis porté garant pour le garçon envers mon père et je lui ai dit ceci : Si je ne te le ramène pas et ne le remets pas en ta présence, nous ne paraîtrons plus en présence de mon père à jamais. Ou bien peut-être ne t’a-t-on pas dit ou fait savoir que nous sommes rois et princes comme toi, dans le pays de Canaan ? Comme toi et Pharaon, ton maître, étés princes au pays d’Égypte, ainsi moi-même et Jacob, mon père, sommes-nous princes au pays de Canaan. »
Mon seigneur avait interrogé ses serviteurs, disant : « Vous reste-t-il un père, un frère ? »
Quand le bien-aimé et glorieux Joseph vit que la fougue de Juda, son frère, s’en était allée ; quand il vit aussi que sa rage sortait du cœur et qu’ils avaient déchiré leurs vêtements, alors Joseph se troubla et il trembla devant Juda. Alors Joseph fit signe à Manassé, son fils, et il frappa du pied contre le palais et tout le palais fut secoué. Juda répondit et dit : « Gela confirme que cette force vient de la maison de mon père et cette force est (si) grande parce qu’elle vient de la cote de mon père. Sinon, serait-il capable de faire une telle chose ? » C’est pourquoi Juda commença à s’adoucir dans ses paroles et il dit des paroles humbles : « Mon seigneur a questionné ses serviteurs, en disant : Avez-vous un père ou un frère ?
Nous répondîmes à monseigneur : « Nous avons un père âgé, et un jeune frère enfant de sa vieillesse : son frère est mort, et lui, resté seul des enfants de sa mère, son père le chérit. »
Nous avons dit à mon seigneur : Nous avons notre vieux père et un jeune garçon, fils de sa vieillesse. Son frère est mort et lui est resté seul de sa mère et son père l’aime.
Tu dis alors à tes serviteurs : « Amenez-le-moi, que je l’examine. »
Puis tu as dit à tes serviteurs : Amenez-le-moi que mes yeux se posent sur lui.
Et nous répondîmes à mon seigneur : « Le jeune homme ne saurait quitter son père ; s’il quittait son père, il en mourrait. »
Nous avons dit à mon seigneur : L’enfant ne peut quitter son père, car, si l’enfant quittait son père, celui-ci mourait.
Mais tu dis à tes serviteurs : « Si votre jeune frère ne vous accompagne, ne reparaissez point devant moi. »
Tu dis alors à tes serviteurs : Si votre jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne verrez (plus) (ma) face.
Or, de retour auprès de ton serviteur, notre père, nous lui rapportâmes les paroles de mon seigneur.
Quand nous sommes remontés vers notre père, ton serviteur, nous lui avons fait part des paroles de mon seigneur.
Notre père nous dit : « Retournez acheter pour nous quelques provisions. »
Mon père dit : Retournez et achetez-nous un peu de nourriture.
Nous répondîmes : « Nous ne saurions partir. Si notre jeune frère nous accompagne, nous irons ; car nous ne pouvons paraître devant ce personnage, notre jeune frère n’étant point avec nous. »
Nous lui avons dit : Nous ne pouvons descendre, nous (retournerons) si notre jeune frère descend avec nous ; car nous ne pouvons revoir le visage de l’homme si notre jeune frère n’est pas avec nous.
Ton serviteur, notre père, nous dit : « Vous savez que ma femme m’a donné deux enfants.
Notre père nous (dit) : Vous savez que ma femme Rachel m’a enfanté deux fils.
L’un a disparu d’auprès de moi, et j’ai dit : « Assurément il a été dévoré ! » et je ne l’ai point revu jusqu’ici.»
L’un d’eux m’a quitté et j’ai dit : Il a sûrement été mis à mort ! Et je ne t’ai plus revu jusqu’à présent.
Que vous m’arrachiez encore celui-ci, qu’il lui arrive malheur, et vous aurez précipité cruellement ma vieillesse dans la tombe.
Si vous enlevez aussi celui-ci d’auprès de moi et qu’il lui arrive malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs dans l’affliction au Shéol.
Et maintenant, en retournant chez ton serviteur, mon père, nous ne serions point accompagnés du jeune homme, et sa vie est attachée à la sienne !
Que si maintenant je rentre chez ton serviteur, mon père, sans que l’enfant soit avec nous, alors que sa vie lui est aussi chère que la sienne,
Deuxième portion (44:31-45:7)
Certes, ne voyant point paraître le jeune homme, il mourra ; et tes serviteurs auront fait descendre les cheveux blancs de ton serviteur, notre père, douloureusement dans la tombe.
il va se passer que, lorsqu’il verra que l’enfant n’est pas avec nous, il en mourra et tes serviteurs feront descendre les cheveux blancs de ton serviteur, notre père, dans l’affliction, au Shéol.
Car ton serviteur a répondu de cet enfant à son père, en disant : « Si je ne te le ramène, je serai coupable à jamais envers mon père. »
Car ton serviteur s’est porté garant de l’enfant devant mon père, en disant : Si je ne te le ramène pas, nous ne paraîtrons plus en présence de mon père, à jamais.
Donc, de grâce, que ton serviteur, à la place du jeune homme, reste esclave de mon seigneur, et que le jeune homme reparte avec ses frères.
Maintenant, je t’en prie, que ton serviteur reste à la place de l’enfant comme esclave de mon seigneur et que l’enfant remonte avec ses frères.
Car comment retourne rais-je près de mon père sans ramener son enfant ? Pourrais-je voir la douleur qui accablerait mon père ? »
Car comment pourrais-je remonter vers mon père si l’enfant n’est pas avec moi ? Que je ne voie pas le malheur qui atteindrait mon père ! »
JOSEPH ne put se contenir, malgré tous ceux qui l’entouraient. Il s’écria : « Faites sortir tout le monde d’ici ! » Et nul homme ne fut présent, lorsque Joseph se fit connaître à ses frères.
Alors Joseph ne put supporter tous ceux qui se tenaient près de lui. Il s’exclama et dit : « Faites sortir tout le monde d’auprès de moi ! » Personne ne se tenait près de lui quand Joseph se fit reconnaître de ses frères.
Il éleva sa voix avec des pleurs — les Égyptiens l’entendirent, la maison de Pharaon l’entendit, —
Il éleva la voix en pleurant ; les Égyptiens l’entendirent et on l’entendit dans le palais de Pharaon.
et il dit à ses frères : « Je suis Joseph ; mon père vit-il encore ? » Mais ses frères ne purent lui répondre, car il les avait frappés de stupeur.
Joseph dit à ses frères : « Je suis Joseph. Mon père est-il encore en vie ? » Mais ses frères ne pouvaient répondre parce qu’ils étaient bouleversés devant lui.
Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi, je vous prie. » Et ils s’approchèrent. Il reprit : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour l’Égypte.
Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous donc vers moi. » Et ils s’approchèrent. Il dit : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu en Égypte.
Et maintenant, ne vous affligez point, ne soyez pas irrités contre vous-mêmes, de m’avoir vendu pour ce pays ; car c’est pour le salut que le Seigneur m’y a envoyé avant vous.
Et maintenant ne vous fâchez point et ne soyez pas chagrins pour m’avoir vendu ici, car c’est pour sauver que *YYY* m’a envoyé devant vous.
En effet, voici deux années que la famine règne au sein de la contrée ; et, durant cinq années encore, il n’y aura ni culture ni moisson.
Car voici deux ans qu’il y a la famine dans le pays, mais (il reste) encore cinq ans pendant lesquels on ne sèmera ni ne moissonnera.
Le Seigneur m’a envoyé avant vous pour vous préparer une ressource dans ce pays, et pour vous sauver la vie par une conservation merveilleuse.
*YYY* m’a envoyé devant vous pour vous assurer une survivance dans le pays et pour vous conserver la vie pour une grande délivrance.
Troisième portion (45:8-18)
Non, ce n’est pas vous qui m’avez fait venir ici, c’est Dieu ; et il m’a fait devenir le père de Pharaon, le maître de toute sa maison, et l’arbitre de tout le pays d’Égypte.
Ainsi donc, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais *YYY* qui m’a placé comme un père pour Pharaon et comme un seigneur pour tous les hommes de sa maison, comme prince dans tout le pays d’Égypte.
Hâtez-vous, retournez chez mon père et lui dites : « Ainsi parle ton fils Joseph : Dieu m’a fait le maître de toute l’Égypte ; viens auprès de moi, ne tarde point !
Hâtez-vous de vous en aller vers mon père et dites-lui : Ainsi a parlé ton fils Joseph : *YYY* m’a placé comme seigneur de tous les Égyptiens. Descends vers moi et ne tarde pas !
Tu habiteras la terre de Gessen, et tu seras rapproché de moi ; toi, tes enfants, tes petits-enfants, ton menu et ton gros bétail, et tout ce qui t’appartient.
Tu demeureras au pays de Goshen et tu seras proche de moi, toi et tes fils et les fils de tes fils, ton petit et ton gros bétail et tout ce qui est à toi.
Là je te fournirai de vivres — car cinq années encore il y aura famine— afin que tu ne souffres point, toi, ta famille et tout ce qui est à toi. »
Là je pourvoirai à ta subsistance, car il y aura encore cinq années de famine, et tu ne périras point, toi et les hommes de ta maison.
Or, vous voyez de vos yeux, comme aussi mon frère Benjamin, que c’est bien moi qui vous parle.
Voici que vos yeux voient, ainsi que les yeux de (mon) frère Benjamin, que (ma) bouche vous parle dans la langue du sanctuaire.
Faites part à mon père des honneurs qui m’entourent en Égypte, et de tout ce que vous avez vu, et hâtez-vous d’amener ici mon père.»
Vous ferez part à mon père de toute ma gloire en Égypte et de tout ce que vous avez vu et vous vous hâterez de faire descendre ici mon père. »
Il se jeta au cou de Benjamin son frère, et pleura ; et Benjamin aussi pleura dans ses bras.
Il se jeta alors au cou de Benjamin, son frère, et pleura. Benjamin aussi pleura à son cou.
Il embrassa tous ses frères et les baigna de ses larmes ; alors seulement ses frères lui parlèrent.
Puis il baisa tous ses frères et pleura devant eux et ses frères parlèrent ensuite avec lui.
Or, le bruit s’était répandu à la cour de Pharaon, savoir : Les frères de Joseph sont venus ; ce qui avait plu à Pharaon et à ses serviteurs.
On apprit la nouvelle dans le palais de Pharaon : « Les frères de Joseph sont arrivés ! » Cela plut aux yeux de Pharaon et aux yeux de ses serviteurs.
Et Pharaon dit à Joseph : « Dis à tes frères : Faites ceci : rechargez vos bêtes, et mettez-vous en route pour le pays de Canaan.
Pharaon dit à Joseph : « Dis à tes frères : Faites ceci : Chargez vos bêtes et partez, rentrez au pays de Canaan.
Emmenez votre père et vos familles, et venez près de moi ; je veux vous donner la meilleure province de l’Égypte, vous consommerez la moelle de ce pays.
Prenez votre père et les gens de votre maison ; venez vers moi et je vous donnerai le meilleur du pays d’Égypte et vous mangerez le meilleur du pays.
Quatrième portion (45:19-27)
Pour toi, tu es chargé de cet ordre : Faites ceci : prenez, dans le pays d’Égypte, des voitures pour vos enfants et pour vos femmes ; faites-y monter votre père et revenez.
Pour toi, tu es chargé (de dire à tes frères) : Faites ceci : Prenez pour vous, du pays d’Égypte, des chariots pour vos petits enfants et vos femmes, faites-y monter votre père et venez.
N’ayez point regret à vos possessions, car le meilleur du pays d’Égypte est à vous. »
Que vos yeux ne regrettent point vos armes, car le meilleur de tout le pays d’Égypte est à vous. »
Ainsi firent les fils d’Israël : Joseph leur donna des voitures d’après l’ordre de Pharaon, et les munit de provisions pour le voyage.
Ainsi firent les fils d’Israël ; Joseph leur donna des chariots suivant l’ordre de la bouche de Pharaon et il leur donna des provisions pour la route.
Il donna à tous, individuellement, des habillements de rechange ; pour Benjamin, il lui fit présent de trois cents pièces d’argent et de cinq habillements de rechange.
À tous il donna une tunique et un vêtement pour chacun ; mais à Benjamin il donna trois cents sicles d’argent et cinq tuniques avec des vêtements.
Pareillement, il envoya à son père dix ânes, chargés des meilleurs produits de l’Égypte, et dix ânesses portant du blé, du pain et des provisions de voyage pour son père.
À son père il envoya ceci en présent : dix ânes chargés de ce qu’il y a de meilleur en Égypte et dix ânesses chargées de froment, de pain et de vivres pour son père, pour la route.
Il reconduisit ses frères lorsqu’ils partirent, et il leur dit : « Point de rixes durant le voyage ! »
Puis il congédia ses frères et ils s’en allèrent. Il leur dit : « Ne vous querellez pas en route ! »
Ils sortirent de l’Égypte et arrivèrent dans le pays de Canaan, chez Jacob leur père.
Ils remontèrent donc d’Égypte et arrivèrent au pays de Canaan près de Jacob, leur père.
Ils lui apprirent que Joseph vivait encore, et qu’il commandait à tout le pays d’Égypte. Mais son cœur restait froid, parce qu’il ne les croyait pas.
Et ils lui annoncèrent : « Joseph est encore en vie et c’est lui qui commande dans tout le pays d’Égypte ! » Mais son cœur restait partagé, car il ne les croyait pas.
Alors ils lui répétèrent toutes les paroles que Joseph leur avait adressées, et il vit les voitures que Joseph avait envoyées pour l’emmener, et la vie revint au cœur de Jacob leur père.
Ils lui dirent alors toutes les paroles que Joseph leur avait dites ; il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter et l’esprit de Jacob, leur père, se calma.
Cinquième portion (45:28-46:27)
Et Israël s’écria : « Il suffit : mon fils Joseph vit encore ! Ah ! j’irai, et je le verrai avant de mourir ! »
Israël dit donc : « J’avais espéré voir beaucoup de bonheur et de consolations, mais je n’espérais plus ceci : que Joseph fut encore en vie ! J’irai donc et je le reverrai avant que je ne meure. »
Israël partit avec tout ce qui lui appartenait, et arriva à Bersabée, où il immola des victimes au Dieu de son père Isaac.
Israël partit avec tout ce qui lui appartenait et il arriva à Bersabée où il immola des victimes au Dieu de son père Isaac.
Le Seigneur parla à Israël dans les visions de la nuit, disant : « Jacob ! Jacob ! » Il répondit : « Me voici. »
*YYY* parla à Israël dans une vision de nuit et dit : « Jacob ! Jacob ! » Il dit : « Me voici ! »
Il poursuivit : « Je suis le Seigneur, Dieu de ton père : n’hésite point à descendre en Égypte, car je t’y ferai devenir une grande nation.
Il dit : « Je suis le Dieu de ton père. Ne crains pas de descendre en Égypte, car là-bas je ferai de toi un grand peuple.
Moi-même, je descendrai avec toi en Égypte ; moi-même aussi je t’en ferai remonter ; et c’est Joseph qui te fermera les yeux. »
Je descendrai avec toi en Égypte et c’est moi, par ma Parole, qui t’en ferai aussi remonter. C’est Joseph qui posera sa main sur tes yeux. »
Jacob repartit de Bersabée. Les fils d’Israël firent monter leur père ,et leurs enfants et leurs femmes, dans les voitures envoyées par Pharaon pour l’amener,
Jacob se leva de Bersabée et les fils d’Israël transportèrent Jacob, leur père, leurs petits enfants et leurs femmes, dans les chariots que Pharaon avait envoyés pour le transporter.
Ils prirent leurs troupeaux et les biens qu’ils avaient acquis dans le pays de Canaan, et vinrent en Égypte, — Jacob, et avec lui toute sa famille :
Ils prirent les biens et les richesses qu’ils avaient acquises au pays de Canaan et ils vinrent en Égypte, Jacob et tous ses fils avec lui.
ses fils et ses petits-fils, ses filles et ses petites-filles, et toute sa descendance, l’accompagnèrent en Égypte.
Avec lui ils firent descendre en Égypte, ses fils et tous ses fils avec lui, ses filles et les filles de ses filles et toute sa descendance.
Suivent les noms des enfants d’Israël, venus en Égypte : Jacob et ses fils. — L’aîné de Jacob, Ruben ;
Voici les noms des fils d’Israël qui entrèrent en Égypte, (à savoir) Jacob et ses fils : Le premier-né de Jacob, Ruben.
et les fils de Ruben : Hénoc, Pallou, Heçrôn, Karmi ;
Les fils de Ruben : Hénoch, Pallou, Hesron, Karmi.
et les fils de Siméon : Yemouêl, Yamîn, Ohad, Yakhîn, Çôhar ; puis Chaoul, fils de la Cananéenne.
Les fils de Siméon : Yemouél, Yamin, Ohad, Yakin, Sokhar, Saül, fils de la Cananéenne.
Les fils de Lévi:Gerson, Kehâth, Merari.
Les fils de Lévi : Gershon, Quehat, Merari.
Les fils de Juda : Êr, Onân, Chêla, Péreç et Zérah (Êr et Onân moururent dans le pays de Canaan) ; et les fils de Péreç furent Heçrôn et Hamoul.
Les fils de Juda : Ér, Onan, Shélah, Pérés et Zérakh. (Ér et Onan moururent au pays de Canaan. Les fils de Pérés furent) Hesron et Hamoul.
Les fils d’Issachar : Tôlâ, Pouvva, Yôb et Chimrôn.
Les fils d’Issachar : Tola, Pouwah, Yob et Shimron.
Les fils de Zabulon : Séred, Êlôn et Yahleêl.
Les fils de Zabulon : Séred, Élon, Yakhleél.
Ceux-là sont les fils de Lia, qui les enfanta à Jacob sur le territoire araméen, puis Dina sa fille : total de ses fils et de ses filles, trente-trois.
Tels sont les fils de Léa qu’elle enfanta à Jacob à Paddan-Aram, ainsi que Dinah, sa fille. Total des personnes, entre ses fils et ses filles : trente-trois.
Les fils de Gad : Cifyôn, Hagghi, Chouni, Eçbôn, Êri, Arodi, Arêli.
Les fils de Gad : Siphion, Haggi, Shouni, Esbon, Éri, Arodi, Aréli.
Les enfants d’Aser : Yimna, Yichva, Yichvi, Berïa, et Sérah leur sœur ; et les fils de Berïa : Héber et Malkïêl.
Les fils d’Aser : Yimnah, Yishwah, Yishwi, Beria et Sérakh, leur sœur. Les fils de Beria : Héber et Malkiél.
Ceux-là sont les enfants de Zilpa, que Laban avait donnée à Lia sa fille ; c’est elle qui les enfanta à Jacob, — seize personnes.
Tels sont les fils de Zilpah, que Laban donna à Léa, sa fille. Elle les enfanta à Jacob : seize personnes.
Les fils de Rachel, épouse de Jacob : Joseph et Benjamin.
Les fils de Rachel, femme de Jacob : Joseph et Benjamin.
Il naquit à Joseph, dans le pays d’Égypte (Asenath, fille de Pôti-Féra, prêtre d’On, les lui enfanta), Manassé et Éphraïm.
Il naquit à Joseph, au pays d’Égypte, Manassé et Éphraïm, que lui enfanta Asenath, fille de Poti-péra, seigneur d’On.
Et les fils de Benjamin : Bêla, Béker, Achbêl, Ghêra, Naamân, Êhi, Rôch, Mouppîm, Houppîm et Ard ».
Les fils de Benjamin : Béla, Béker, Ashbel, Géra, Naaman, Ékhi, Rosh, Mouppim, Houppim et Arde.
Ceux-là sont les fils de Rachel, qui naquirent à Jacob ; en tout, quatorze.
Tels sont les fils de Rachel qui naquirent à Jacob. Total des personnes : quatorze.
Fils de Dan : Houchîm.
Les fils de Dan : Houshim.
Fils de Nephtali : Yahceêl, Gouni, Yêcer et Chillem.
Les fils de Nephtali : Yakhseél, Gouni, Yéser et Shillem.
Ceux-là sont les fils de Bilha, que Laban avait donnés à Rachel sa fille ; c’est elle qui les enfanta à Jacob, en tout sept personnes.
Tels sont les fils de Bilhah, que Laban donna à Rachel, sa fille. Elle enfanta ceux-là à Jacob : en tout, sept personnes.
Toutes les personnes de la famille de Jacob et issues de lui, qui vinrent en Égypte, outre les épouses des fils de Jacob, furent en tout soixante-six personnes.
Total des personnes qui entrèrent en Égypte avec Jacob, toutes sorties de ses reins, en dehors des femmes des fils de Jacob, total des personnes : soixante-six.
Puis, les fils de Joseph, qui lui naquirent en Égypte, deux personnes : total des individus de la maison de Jacob qui se trouvèrent réunis en Égypte, soixante-dix.
Les fils de Joseph qui lui naquirent en Égypte : deux personnes. Total des personnes de la maison de Jacob qui entrèrent en Égypte : soixante-dix.
Sixième portion (46:28-47:10)
Jacob avait envoyé Juda en avant, vers Joseph, pour qu’il lui préparât l’entrée de Gessen. Lorsqu’ils y furent arrivés,
Il envoya Juda devant lui vers Joseph, pour lui préparer un endroit pour demeurer à Goshen. Puis ils entrèrent dans le pays de Goshen.
Joseph fit atteler son char, et alla au-devant d’Israël, son père, à Gessen. À sa vue, il se précipita à son cou, et pleura longtemps dans ses bras.
Joseph attela ses chars et il sortit à la rencontre d’Israël, son père, à Goshen. Quand il le vit, il se jeta à son cou et pleura à son cou, à nouveau.
Et Israël dit à Joseph : « Je puis mourir à présent, puisque j’ai vu ta face, puisque tu vis encore ! »
Israël dit à Joseph : « (Si) je devais mourir, cette fois je ne mourrais qu’après avoir vu ton visage puisque tu es maintenant en vie. »
Joseph dit à ses frères, à la famille de son père : « Je vais remonter pour en faire part à Pharaon ; je lui dirai : « Mes frères et toute la famille de mon père, qui habitent le pays de Canaan, sont venus auprès de moi.
Joseph dit à ses frères et aux gens de la maison de son père : « Je vais donc monter informer Pharaon et je lui dirai : Mes frères et les gens de la maison de mon père, qui étaient au pays de Canaan, sont venus vers moi.
Ces hommes sont pasteurs de troupeaux, parce qu’ils possèdent du bétail ; or, leur menu et leur gros bétail, et tout ce qu’ils possèdent, ils l’ont amené. »
Les hommes sont des pasteurs de petit bétail, car ils sont éleveurs de troupeaux, et ils ont amené leur petit bétail et leur gros bétail, avec tout ce qui leur appartient.
Maintenant, lorsque Pharaon vous mandera et dira : « Quelles sont vos occupations ? »
Quand donc Pharaon vous appellera et dira : Quel est votre métier ?
vous répondrez : « Tes serviteurs se sont adonnés au bétail, depuis leur jeunesse jusqu’à présent, et nous et nos pères. » C’est afin que vous demeuriez dans la province de Gessen, car les Égyptiens ont en horreur tout pasteur de menu bétail. »
vous lui direz : Tes serviteurs ont été éleveurs de bêtes depuis leur jeune âge jusqu’à présent, nous-mêmes (comme déjà nos pères). C’est pour que vous puissiez demeurer dans le pays de Goshen ; car quiconque fait paître le petit bétail est une abomination pour les Égyptiens. »
JOSEPH vint annoncer la nouvelle à Pharaon, en disant : « Mon père et mes frères, avec leur menu et leur gros bétail et tout ce qu’ils possèdent, sont venus du pays de Canaan ; et ils se trouvent dans la province de Gessen. »
Joseph vint donc informer Pharaon et dit : « Mon père et mes frères, leur petit et leur gros bétail et tout ce qui leur appartient, sont arrivés du pays de Canaan et voici qu’ils se trouvent dans le pays de Goshen. »
Puis il prit une partie de ses frères, cinq hommes, et il les mit en présence de Pharaon.
Puis il prit une partie (de ses frères), cinq hommes, et les mit en présence de Pharaon.
Pharaon dit à ses frères : « Quelles sont vos occupations ? » Ils répondirent à Pharaon : « Tes serviteurs sont une famille de bergers, de père en fils. »
Pharaon dit à ses frères : « Quel est votre métier ? » Ils disent à Pharaon : « Tes serviteurs sont pasteurs de petit bétail, aussi bien eux que nos pères. »
Et ils dirent à Pharaon : « Nous sommes venus émigrer dans ce pays, parce que le pâturage manque aux troupeaux de tes serviteurs, la disette étant grande dans le pays de Canaan. Donc, permets à tes serviteurs d’habiter dans la province de Gessen. »
Ils disent ensuite à Pharaon : « Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, car il n’y a plus de pâture pour le petit bétail de tes serviteurs, parce que la famine est extrêmement grande et ils défaillaient au pays de Canaan. Maintenant permets donc que tes serviteurs demeurent dans le pays de Goshen. »
Pharaon dit à Joseph : « Ton père et tes frères sont venus auprès de toi.
Pharaon dit à Joseph : « Ton père et tes frères sont venus vers toi.
Le pays d’Égypte est mis à ta disposition ; établis, dans sa meilleure province, ton père et tes frères. Qu’ils habitent la terre de Gessen, et si tu reconnais qu’il y ait parmi eux des hommes de mérite, nomme-les inspecteurs des bestiaux de mon domaine. »
Le pays d’Égypte, il est devant toi. Établis ton père et tes frères au meilleur endroit du pays ; qu’ils demeurent dans le pays de Goshen. Si tu sais qu’il y a parmi eux des hommes de valeur, tu les placeras comme chefs de nos troupeaux, à la tête de tout ce qui m’appartient. »
Joseph introduisit Jacob son père, et le présenta à Pharaon ; et Jacob rendit hommage à Pharaon.
Joseph fit venir Jacob, son père, et le plaça en présence de Pharaon ; et Jacob bénit Pharaon.
Pharaon dit à Jacob : «Quel est le nombre des années de ta vie ?»
Pharaon dit à Jacob : « Combien sont-ils les jours des années de ta vie ? »
Et Jacob répondit à Pharaon : « Le nombre des années de mes pérégrinations, cent trente ans. Il a été court et malheureux, le temps des années de ma vie, et il ne vaut pas les années de la vie de mes pères, les jours de leurs pérégrinations. »
Jacob dit à Pharaon : « Les jours des années de mes pérégrinations sont de cent trente ans. Peu nombreux et mauvais ont été les jours des années de ma vie et ils n’ont pas atteint les jours des années de la vie de mes pères aux jours de leurs pérégrinations. »
Jacob salua Pharaon, et se retira de devant lui.
Jacob bénit Pharaon et il sortit de devant Pharaon.
Septième portion (47:11-27)
Joseph établit son père et ses frères et leur donna droit de propriété dans le pays d’Égypte, dans le meilleur territoire, celui de Ramessès, comme l’avait ordonné Pharaon.
Joseph établit donc son père et ses frères et tous les gens de sa maison, (il leur donna une propriété en Égypte, dans le plus bel endroit du pays, dans le pays de Pelusium, ainsi que l’avait commandé Pharaon).
Joseph sustenta son père, ses frères et toute la maison de son père, donnant des vivres selon les besoins de chaque famille.
(Joseph pourvut à la subsistance de son père et de ses frères) et de tous les gens de sa maison en pain, selon (le nombre) des petits enfants.
Or, le pain manqua dans toute la contrée, tant la disette était grande ; et le pays d’Égypte et le pays de Canaan étaient accablés par la famine.
Il n’y avait plus de pain dans tout le pays parce que la famine était extrêmement grave ; les habitants du pays d’Égypte et du pays de Canaan défaillaient à cause de la famine.
Joseph recueillit tout l’argent qui se trouvait dans le pays d’Égypte et dans celui de Canaan, en échange du blé qu’ils achetaient, et il fit entrer cet argent dans la maison de Pharaon.
Alors Joseph recueillit tout l’argent qui se trouvait au pays d’Égypte et au pays de Canaan, en échange du froment qu’ils (achetaient). Ainsi Joseph fit rentrer l’argent dans le palais de Pharaon.
Quand l’argent fut épuisé dans le pays d’Égypte et dans celui de Canaan, tous les Égyptiens s’adressèrent à Joseph, disant : « Donne-nous du pain ; pourquoi péririons-nous sous tes yeux, faute d’argent ?»
Quand l’argent du pays d’Égypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Égyptiens vinrent vers Joseph, en disant : « Donne-nous du pain ! Pourquoi faudrait-il que nous mourions devant toi parce que l’argent est épuisé ? »
Joseph répondit : « Livrez vos bestiaux, je veux vous en fournir contre vos bestiaux, si l’argent manque. »
Joseph dit : « Amenez votre bétail et je vous (en) donnerai en échange de votre bétail, si l’argent est épuisé. »
Ils amenèrent leur bétail à Joseph, et Joseph leur donna du pain en échange des chevaux, du menu bétail, du gros bétail et des ânes ; il les sustenta de nourriture, pour tout leur bétail, cette année-là.
Tous les Égyptiens amenèrent donc (leur bétail) à Joseph, en disant : « Donne-nous du pain ! » Et Joseph leur donna de la nourriture contre les chevaux, contre les troupeaux de petit bétail et contre les troupeaux de gros bétail et contre les ânes. Il leur fournit du pain en échange de tout leur bétail, cette année-là.
Cette année écoulée, ils vinrent à lui l’année suivante et lui dirent : « Nous ne pouvons dissimuler à mon seigneur que, l’argent et le bétail ayant entièrement passé à mon seigneur, il ne nous reste à lui offrir que nos corps et nos terres.
Quand finit cette année, ils revinrent à lui, la seconde année, et lui dirent : « Nous ne mentons pas à mon seigneur, mais l’argent est épuisé, le petit et le gros bétail appartiennent à mon seigneur, et il ne reste rien qui ne soit à mon seigneur, sinon nos corps et notre terre.
Pourquoi péririons-nous à ta vue, nous et nos terres ? Deviens notre possesseur et celui de nos terres, moyennant des vivres : nous et nos terres serons serfs de Pharaon ; tu nous donneras de la semence, et nous vivrons au lieu de périr, et la terre ne sera pas désolée, »
Pourquoi devrions-nous mourir en ta présence, et nous et notre terre ? Acquiers-nous avec nos terres pour du pain et nous serons, nous et nos terres, esclaves de Pharaon. Donne-nous de la semence pour que nous vivions et ne mourions pas et pour que la terre ne reste pas inculte. »
Joseph acquit tout le sol de l’Égypte au profit de Pharaon, les Égyptiens ayant vendu chacun leurs champs, contraints qu’ils étaient par la famine : ainsi la contrée appartint à Pharaon.
Ainsi Joseph acheta pour Pharaon toute la terre des Égyptiens, parce que les Égyptiens vendirent chacun son champ, car la famine pesait gravement sur eux ; ainsi le pays appartint à Pharaon.
À l’égard du peuple, il le transféra d’une ville dans l’autre, dans toute l’étendue du territoire égyptien.
Les gens qui calomniaient d’une langue mauvaise, Joseph les déplaça et les déporta, les transportant de ville à ville et d’un bout à l’autre du territoire des Égyptiens. Il installa la population des villes à la campagne et il installa la population de la campagne dans les villes, d’un bout à l’autre du pays d’Égypte, afin que les Égyptiens ne puissent point vexer les frères de Joseph, en leur disant : « Étrangers et exilés ! »
Toutefois, le domaine des prêtres, il ne l’acquit point. Car les prêtres recevaient de Pharaon une portion fixe, et ils consommaient la portion que leur allouait Pharaon, de sorte qu’ils ne vendirent pas leur domaine.
Il n’y eut que la terre des prêtres qu’il n’acheta pas, car la portion des prêtres leur (vient) de Pharaon et ils mangent la portion que leur a donnée Pharaon.
Et Joseph dit au peuple : « Donc, j’ai acheté aujourd’hui vous et vos terres pour Pharaon. Voici pour vous des grains, ensemencez la terre ;
(Joseph dit au peuple : « Voici qu’en ce jour je vous ai achetés ainsi que vos terres, pour Pharaon. Prenez de la semence et ensemencez la terre).
puis, à l’époque des produits, vous donnerez un cinquième à Pharaon ; les quatre autres parts vous serviront à ensemencer les champs, et à vous nourrir ainsi que vos gens et vos familles. »
Au temps de la récolte, vous donnerez un cinquième à Pharaon et les quatre (autres) parts seront pour vous, pour ensemencer votre domaine, pour votre nourriture et pour la subsistance de vos maisons et pour la nourriture de vos petits enfants. »
Ils répondirent ; « Tu nous rends la vie ! Puissions-nous trouver grâce aux yeux de mon seigneur, et nous resterons serfs de Pharaon. »
Ils dirent : « Tu nous as maintenus en vie. Puissions-nous trouver grâce et faveur aux yeux de mon seigneur et nous serons esclaves de Pharaon. »
Joseph imposa au sol de l’Égypte cette contribution, qui subsiste encore, d’un cinquième pour Pharaon. Le domaine des prêtres seuls était excepté, il ne relevait point de Pharaon.
Joseph établit donc comme (loi) sur le pays des Égyptiens, jusqu’à ce jour, qu’un cinquième reviendrait à Pharaon. Il n’y eut que la terre des seuls prêtres qui n’était pas à Pharaon.
Israël s’établit donc dans le pays d’Égypte, dans la province de Gessen ; ils en demeurèrent possesseurs, y crûrent et y multiplièrent prodigieusement.
Israël demeura au pays d’Égypte, dans la terre de Goshen. Ils en prirent possession, se développèrent et se multiplièrent beaucoup.
Maftir (47:25-27)
Ils répondirent ; « Tu nous rends la vie ! Puissions-nous trouver grâce aux yeux de mon seigneur, et nous resterons serfs de Pharaon. »
Ils dirent : « Tu nous as maintenus en vie. Puissions-nous trouver grâce et faveur aux yeux de mon seigneur et nous serons esclaves de Pharaon. »
Joseph imposa au sol de l’Égypte cette contribution, qui subsiste encore, d’un cinquième pour Pharaon. Le domaine des prêtres seuls était excepté, il ne relevait point de Pharaon.
Joseph établit donc comme (loi) sur le pays des Égyptiens, jusqu’à ce jour, qu’un cinquième reviendrait à Pharaon. Il n’y eut que la terre des seuls prêtres qui n’était pas à Pharaon.
Israël s’établit donc dans le pays d’Égypte, dans la province de Gessen ; ils en demeurèrent possesseurs, y crûrent et y multiplièrent prodigieusement.
Israël demeura au pays d’Égypte, dans la terre de Goshen. Ils en prirent possession, se développèrent et se multiplièrent beaucoup.
Traductions françaises :
Roger Le Déaut dans : Alejandro Díez Macho (dir), Neophyti : Targum Palestinense MS de la Biblioteca Vaticana, Consejo superior de investigaciones cientificas. Tomo 1. Génesis. Madrid, 1968 : p.352-494. [Version numérisée : archive.org].
La Bible – traduite du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction de M. Zadoc Kahn Grand Rabbin. Tome Ier : Pentateuque – Premiers Prophètes. Paris (Durlacher), 1899. [Version numérisée : National Library of Israel].