Targoum Néofiti | תרגום ניאופיטי
Parashat Vayaqhel
Traduction Roger Le Déaut (1968-1978)
En noir, traduction française de la Torah à partir de l’hébreu par le Rabbinat français (1899-1906). En violet, traduction du Targoum Néofiti (TN) à partir de l’araméen par Roger Le Déaut (1968-1978). Pour cette édition en ligne, le Nom divin est transcrit *YYY* suivant le manuscrit araméen.
Moïse convoqua toute la communauté des enfants d’Israël, et leur dit : « Voici les choses que l’Éternel a ordonné d’observer.
Moïse rassembla toute la communauté des enfants d’Israël et leur dit : « Voici les choses que *YYY* a commandé de faire.
Pendant six jours on travaillera, mais au septième vous aurez une solennité sainte, un chômage absolu en l’honneur de l’Éternel ; quiconque travaillera en ce jour sera mis à mort.
Durant six jours tu feras le (ton) travail ; le septième sera saint pour vous, sabbat de repos devant *YYY*. Quiconque fera du travail en ce jour sera mis à mort.
Vous ne ferez point de feu dans aucune de vos demeures en ce jour de repos. »
Le septième jour vous n’allumerez de feu en aucun endroit de vos habitations. »
Moïse parla en ces termes à toute la communauté d’Israël : « Voici ce que l’Éternel m’a ordonné de vous dire :
Moïse parla à toute la communauté des enfants d’Israël, en disant : « Voici ce que *YYY* a ordonné, en disant :
Prélevez sur vos biens une offrande pour l’Éternel ; que tout homme de bonne volonté l’apporte, ce tribut du Seigneur : de l’or, de l’argent et du cuivre ;
Recevez une offrande de séparation pour le nom de *YYY*. Tout homme dont le cœur la donne volontairement, apportera comme offrande séparée pour *YYY*, or, argent et bronze,
des étoffes d’azur, de pourpre, d’écarlate, de fin lin et de poil de chèvre ;
pourpre violette, écarlate, pourpre teint cramoisi précieuse, fin lin et poils de chèvre ;
des peaux de bélier teintes en rouge, des peaux de tahach et du bois de chittîm ;
peaux de béliers teintes en rouge, peaux de sasgonin et bois d’acacia ;
de l’huile pour le luminaire, des aromates pour l’huile d’onction et pour la combustion des parfums ;
l’huile pour l’éclairage et aromates pour l’huile de l’onction et pour l’encens aromatique ;
des pierres de choham et des pierres à enchâsser, pour l’éphod et le pectoral.
des pierres précieuses et des pierres à sertir pour les enchâsser sur l’éphod et le pectoral.
Puis, que les plus industrieux d’entre vous se présentent pour exécuter tout ce qu’a ordonné l’Éternel :
Puis que viennent tous les sages de cœur qu’il y a parmi vous et qu’ils fassent tout ce que *YYY* a ordonné :
le tabernacle, avec son pavillon et sa couverture ; ses agrafes et ses solives, ses traverses, ses piliers et ses socles ;
le tabernacle, son rideau et sa couverture, ses agrafes, ses tables, ses planches, ses colonnes et ses bases ;
l’arche avec ses barres, le propitiatoire, le voile protecteur ;
l’arche et ses barres, le propitiatoire et le voile de draperie,
la table, avec ses barres et toutes ses pièces, ainsi que les pains de proposition ;
la table et ses barres, tous ses ustensiles et l’arrangement du pain de proposition ;
le candélabre pour l’éclairage avec ses ustensiles et ses lampes, et l’huile du luminaire ;
le candélabre de l’éclairage (et ses accessoires, ses lampes et l’huile d’éclairage,
l’autel du parfum avec ses barres, l’huile d’onction et le parfum aromatique, puis le rideau d’entrée pour l’entrée du tabernacle ;
l’autel de l’encens et ses barres, l’huile de l’onction, l’encens aromatiques et le rideau de la porte à l’entrée du tabernacle ;
l’autel de l’holocauste avec son grillage de cuivre, ses barres et tous ses ustensiles ; la cuve avec son support ;
l’autel de l’holocauste, son treillis de bronze, ses barres, tous ses ustensiles, le bassin avec sa base ;
les toiles du parvis, ses piliers et ses socles, et le rideau-portière du parvis ;
les rideaux du parvis avec ses colonnes et leurs bases et la tenture de la porte du parvis ;
les chevilles du tabernacle, celles du parvis, et leurs cordages ;
les piquets du tabernacle et les piquets du parvis avec leurs chevilles ;
les tapis d’emballage pour le service des choses saintes ; les vêtements sacrés pour Aaron, le pontife, et ceux que ses fils porteront pour fonctionner. »
les vêtements liturgiques pour officier à l’intérieur du sanctuaire ; les vêtements sacrés pour le prêtre Aaron et les vêtements de ses fils pour le Service liturgique. »
Toute la communauté des enfants d’Israël se retira de devant Moïse.
Et toute la communauté des enfants d’Israël se retira de la présence de Moïse.
Deuxième portion (35:21–29)
Puis vinrent tous les hommes au cœur élevé, aux sentiments généreux, apportant le tribut du Seigneur pour l’œuvre de la Tente d’assignation et pour tout son appareil, ainsi que pour les vêtements sacrés.
Puis vinrent tous ceux que leur cœur portait à être généreux, et tous ceux dont l’esprit les poussait à être généreux apportèrent l’offrande séparée pour *YYY*, pour la fabrication de la Tente de Réunion, pour tout le culte et pour les vêtements sacrés.
Hommes et femmes accoururent. Tous les gens dévoués de cœur apportèrent boucles, pendants, anneaux, colliers, tout ornement d’or ; quiconque avait voué une offrande en or pour le Seigneur.
Et tous les hommes vinrent accompagnés des femmes ; tous ceux que leur cœur poussait à être généreux apportèrent des chaînes, des pendants d’oreilles, des anneaux, des émeraudes et toute espèce d’objets en or, ainsi que tous ceux qui avaient voué de l’or (= balancé leur balancement d’or) pour le nom de *YYY*.
Tout homme se trouvant en possession d’étoffes d’azur, de pourpre, d’écarlate, de fin lin, de poil de chèvre, de peaux de bélier teintes en rouge, de peaux de tahach, en fit hommage.
Et quiconque se trouvait avoir de la pourpre violette, écarlate, de la pourpre teint cramoisi précieuse, fin lin retors et poils de chèvre, peaux de moutons teintes en rouge, peaux de sasgonin, l’apporta.
Quiconque put prélever une offrande d’argent ou de cuivre, apporta l’offrande du Seigneur ; et tous ceux qui avaient par-devers eux du bois de chittîm propre à un des ouvrages à exécuter, l’apportèrent.
Quiconque avait mis de côté une offrande de séparation d’argent et de bronze, apporta l’offrande séparée pour *YYY* et quiconque se trouvait avoir du bois d’acacia pour tout ouvrage du culte, l’apporta.
Toutes les femmes industrieuses filèrent elles-mêmes, et elles apportèrent, tout filés, l’azur, la pourpre, l’écarlate et le lin ;
Toutes les femmes qui étaient habiles de leurs mains filèrent la pourpre violette, écarlate, la pourpre teint cramoisi précieuse et le lin fin.
et toutes celles qui se distinguaient par une habileté supérieure, filèrent le poil de chèvre.
Et toutes les femmes dont le cœur les poussa à être généreuses filèrent avec habileté les poils de chèvre.
Quant aux phylarques, ils apportèrent les pierres de choham et les pierres à enchâsser, pour l’éphod et le pectoral ;
Les chefs apportèrent des pierres précieuses et les pierres à sertir pour l’éphod et le pectoral,
et les aromates et l’huile pour l’éclairage, pour l’huile d’onction et pour le fumigatoire aromatique.
les aromates et l’huile pour l’éclairage, pour l’huile de l’onction et pour l’encens aromatique.
Tous, hommes et femmes, ce que leur zèle les porta à offrir pour les divers travaux que l’Éternel avait prescrits par l’organe de Moïse, les enfants d’Israël en firent l’hommage spontané à l’Éternel.
Tous les hommes et toutes les femmes dont le cœur les poussa à apporter volontairement (quelque chose) pour toute œuvre que *YYY*, par l’intermédiaire de Moïse, avait ordonné de faire, apportèrent — les enfants d’Israël — une offrande volontaire pour le nom de *YYY*.
Troisième portion (35:30–36:7)
Moïse dit aux enfants d’Israël : « Voyez ; l’Éternel a désigné nominativement Beçalel, fils d’Ouri, fils de Hour, de la tribu de Juda.
Puis Moïse dit aux enfants d’Israël : « Voyez que *YYY* a désigné du nom de maître Besaleél, fils d’Our, fils de Hour, de la tribu des fils de Juda,
Il l’a rempli d’un souffle divin ; d’habileté, de jugement, de science, d’aptitude pour tous les arts ;
et lui a confié un esprit saint de devant *YYY*, de Science, de sagesse, de savoir, pour tout travail ;
lui a appris à combiner des tissus ; à mettre en œuvre l’or, l’argent et le cuivre ;
pour enseigner (les arts) et pour travailler dans le travail de l’or, de l’argent et du bronze ;
à tailler la pierre pour la sertir, à travailler le bois, à exécuter toute œuvre d’artiste.
dans le travail des pierres précieuses pour (les) enchâsser, dans la menuiserie du bois, pour travailler en toutes sortes de travaux d’art.
Il l’a aussi doué du don de l’enseignement, lui et Oholiab, fils d’Ahisamak, de la tribu de Dan.
Il lui a aussi mis dans le cœur, à lui et à Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu des fils de Dan, le don d’enseigner.
Il les a doués du talent d’exécuter toute œuvre d’artisan, d’artiste, de brodeur sur azur, pourpre, écarlate et fin lin ; de tisserand, enfin de tous artisans et artistes ingénieux.
Il les a remplis d’habileté pour exécuter toute espèce de travail d’ébéniste et artiste, de brodeur de pourpre violette, écarlate, pourpre teint cramoisi précieuse et lin fin, de tisserands, (bref) artisans de tous métiers et maîtres ès arts. »
Donc Beçalel et Oholiab, et tous les hommes de talent à qui le Seigneur a dispensé industrie et intelligence pour concevoir et pour exécuter, exécuteront tout le travail de la sainte entreprise, conformément à ce qu’a ordonné l’Éternel. »
Besaleél, Oholiab et tout homme habile en qui *YYY* avait mis Science et sagesse pour savoir faire tout le travail pour le (Service) du sanctuaire firent selon tout ce que *YYY* avait ordonné.
Moïse manda Beçalel et Oholiab, ainsi que tous les hommes de talent à qui le Seigneur avait départi un génie industrieux, quiconque se sentait digne d’entreprendre l’œuvre, capable de l’exécuter.
Et Moïse appela Besaleél et Oholiab et tout homme habile dans le cœur de qui *YYY* avait placé l’habileté, tous ceux que leur cœur poussait à s’associer à l’œuvre pour l’exécuter.
Ils emportèrent de devant Moïse, pour la mettre en œuvre, toute l’offrande présentée par les Israélites pour l’exécution de la sainte œuvre. Mais ceux-ci continuant de lui apporter, chaque matin, des dons volontaires,
Ils prirent d’au-devant de Moïse toutes les offrandes que les enfants d’Israël avaient séparées pour l’œuvre du culte du sanctuaire, pour l’exécuter. Et ceux-ci lui apportaient encore chaque matin des offrandes volontaires.
tous les artistes qui travaillaient aux diverses parties de la tâche sacrée, revinrent chacun du travail dont ils s’occupaient,
Alors s’en vinrent tous les experts qui travaillaient aux diverses tâches du sanctuaire, chacun du travail qu’il était en train de faire,
et dirent à Moïse : « Le peuple fait surabondamment d’offrandes, au-delà de ce qu’exige l’ouvrage que l’Éternel a ordonné de faire. »
et ils dirent à Moïse : « Le peuple apporte plus que ne requiert l’exécution de l’œuvre que *YYY* a prescrit de faire. »
Sur l’ordre de Moïse, on fit circuler dans le camp cette proclamation : « Que ni homme ni femme ne préparent plus de matériaux pour la contribution des choses saintes ! » Et le peuple s’abstint de faire des offrandes.
Moïse donna un ordre et on fit passer une proclamation dans le camp, en disant : « Qu’hommes et femmes ne fassent plus de travail pour l’offrande du sanctuaire ! » Et le peuple s’abstint d’apporter (davantage).
Les matériaux suffirent, et par delà, pour l’exécution de tout l’ouvrage.
Le travail (apport était suffisant pour toute la tâche qu’il y avait à faire et, une fois faite, il en resta.
Quatrième portion (36:8–19)
Les plus habiles parmi les ouvriers composèrent les dix tapis de l’enceinte, en lin retors, étoffes d’azur, de pourpre et d’écarlate, artistement damassés de chérubins.
Tous les plus experts des artisans de l’œuvre firent la tente, avec dix tentures de fin lin retors, de pourpre violette, écarlate, pourpre teint cramoisi précieuse ; ils les firent avec des figures, œuvre d’artiste.
Longueur de chaque tapis, vingt-huit coudées ; largeur, quatre coudées, même dimension pour tous les tapis.
Longueur de chaque tenture : vingt-huit coudées, et la largeur : quatre coudées pour chaque tenture, même dimension pour toutes les tentures.
On attacha cinq des tapis bout à bout, et bout à bout aussi les cinq autres.
Il joignit cinq tentures l’une à l’autre, puis il joignit (les) cinq (autres) tentures l’une à l’autre.
On disposa des nœuds de laine azurée au bord du tapis extrême d’un assemblage, et de même au bord du tapis terminant le second assemblage.
Puis il fit des ganses de pourpre violette à l’extrémité de la tenture extérieure, à l’endroit de la jonction ; il fit de même à l’extrémité de la tenture extérieure, pour le deuxième point de jonction.
On mit cinquante de ces nœuds à un tapis, et cinquante nœuds au bord du tapis terminant le second assemblage ; ces nœuds étaient en regard l’un de l’autre.
Il fit cinquante ganses pour une tenture et il fit cinquante ganses à l’extrémité de la tenture qui se trouve à l’autre point de jonction ; les ganses étaient dirigées l’une vers l’autre.
On fit cinquante agrafes d’or, par lesquelles on joignit les tapis l’un à l’autre, de sorte que l’enceinte se trouva continue.
Puis il fit cinquante boucles d’or et il attacha les tentures l’une à l’autre avec les boucles et la tente forma un tout.
On fabriqua des tapis en poil de chèvre, pour servir de pavillon à cette enceinte ; on les fit au nombre de onze.
Il fit des tentures en poils de chèvre, comme couvertures pour étendre sur le tabernacle ; il fit onze tentures.
Longueur d’un tapis, trente coudées ; largeur de chacun, quatre coudées : dimension égale pour les onze tapis.
La longueur d’une tenture était de trente coudées et la largeur d’une tenture de quatre coudées ; même dimension pour les onze tentures.
On joignit cinq des tapis séparément, et les six autres séparément.
Il joignit à part cinq tentures (et les six autres tentures à part).
On disposa cinquante nœuds au bord du tapis terminant un assemblage, et cinquante nœuds au bord du tapis extrême du second assemblage.
Puis il fit cinquante ganses aux extrémités de la tenture extérieure, au point de jonction, et il fit cinquante ganses à l’extrémité de la tenture, au deuxième point de jonction.
On fit cinquante agrafes de cuivre, destinées à réunir le pavillon en un seul corps.
Il fit les cinquante broches de bronze pour attacher la tente, en sorte qu’elle devienne un tout.
On arrangea, pour couvrir ce pavillon, des peaux de bélier teintes en rouge, puis, par-dessus, une couverture de peaux de tahach.
Puis il fit pour la tente une couverture en peaux de béliers teintes en rouge et, par-dessus, une couverture en peau de sasgonin.
Cinquième portion (36:20–37:16)
On fit les solives destinées au tabernacle : des ais de chittîm, perpendiculaires.
Il fit, en bois d’acacia, les planches verticales pour la tente.
Dix coudées formaient la longueur de chaque solive, une coudée et demie la largeur de chacune.
La longueur des planches était de dix coudées et la largeur de chaque planche, une coudée et demie.
Chaque solive portait deux tenons, parallèles l’un à l’autre ; ce qu’on pratiqua pour toutes les solives du tabernacle.
chaque planche avait deux tenons s’ajustant l’un à l’autre. Il fit ainsi pour toutes les planches du tabernacle.
On prépara ainsi les solives du tabernacle : vingt solives pour le côté du sud, regardant le midi.
Il fit les planches pour le tabernacle, vingt planches du côté sud, vers le midi.
Quarante socles d’argent furent destinés aux vingt solives : deux socles sous une solive, recevant ses deux tenons, et deux socles sous une autre, pour ses deux tenons.
Il fit quarante bases d’argent sous les vingt planches ; deux bases sous une planche pour ses deux (tenons) et deux bases sous l’autre planche pour ses deux (tenons).
Pour le second côté du tabernacle, à la face nord, on fit vingt solives,
Et pour le deuxième côté du tabernacle, pour le côté nord, vingt planches,
ainsi que leurs quarante socles d’argent : deux socles sous une solive, deux socles sous l’autre.
ainsi que leurs quarante bases d’argent : deux bases sous une planche, et deux bases sous l’autre planche.
Pour le côté postérieur du tabernacle, à l’occident, on fit six solives,
Pour la partie arrière du tabernacle, à l’occident, il fit six planches.
et l’on ajouta deux solives pour les angles postérieurs du tabernacle.
Il fit deux planches pour les côtés du tabernacle, à sa partie arrière.
Elles devaient être accouplées par le bas, et s’ajuster également vers le sommet par un seul anneau : on le fit ainsi pour toutes deux, pour les deux encoignures.
Elles se correspondaient par la partie inférieure et ensemble se correspondaient à la partie supérieure, à l’intérieur d’un anneau : ainsi fit-il pour les deux, sur leurs deux cotes.
Cela devait former huit solives, avec leurs socles d’argent, soit seize socles : deux socles uniformément sous chaque solive.
Il y avait huit planches avec leurs bases d’argent, (soit) seize bases ; deux bases sous chaque planche.
Puis on fit des traverses en bois de chittîm : cinq pour les solives d’une face du tabernacle ;
Il fit les traverses de bois d’acacia : cinq pour les planches d’un côté du tabernacle,
cinq autres traverses pour les solives de la seconde face du tabernacle ; enfin, cinq pour les solives du tabernacle situées du côté postérieur, vers l’occident.
et cinq traverses pour les planches du second côté du tabernacle et cinq traverses pour les planches du côté du tabernacle, à la partie arrière, à l’occident.
On tailla la traverse du milieu, devant passer dans l’intérieur des solives d’une extrémité à l’autre.
Il fit la traverse médiane (qui passait) au milieu des planches, d’un côté à l’autre.
Ces solives, on les recouvrit d’or ; on fit en or leurs anneaux, qui devaient recevoir les traverses, et l’on recouvrit les traverses d’or.
Les planches, il les revêtit d’or et il fit en or leurs anneaux comme emplacements pour les traverses et il recouvrit d’or les traverses.
Puis on fit le voile, en étoffes d’azur, de pourpre, d’écarlate et de lin retors ; on le fabriqua artistement en le damassant de chérubins.
Il fit le voile de pourpre violette, écarlate, de pourpre teint cramoisi précieuse et de fin lin retors : il le fit, œuvre d’artiste, avec des figures brodées.
On confectionna pour lui quatre piliers de chittîm que l’on recouvrit d’or, dont les crochets furent d’or et pour lesquels on moula quatre socles d’argent.
Il fit pour lui quatre colonnes d’acacia et il les recouvrit d’or, avec leurs crochets d’or. Puis il fondit pour elles quatre bases d’argent.
Et l’on fit un rideau pour l’entrée de la tente : en azur, pourpre, écarlate et lin retors, artistement brodés ;
Il fit un rideau pour la porte de la tente, de pourpre violette, écarlate, de pourpre teint cramoisi précieuse et de fin lin retors, œuvre de brodeur,
plus, ses cinq piliers avec leurs crochets. On en dora les, chapiteaux et les tringles, et on fit leurs cinq socles en cuivre.
ainsi que ses cinq colonnes et leurs crochets et il recouvrit d’or leurs chapiteaux et leurs cercles ; (et il fit) leurs cinq bases de bronze.
Beçalel exécuta l’arche en bois de chittîm. Elle avait deux coudées et demie de long, une coudée et demie de large, une coudée et demie de haut.
Besaleél fit l’arche en bois d’acacia, d’une longueur de deux coudées et demie et d’une largeur d’une coudée et demie, tandis que la mesure de sa hauteur était d’une coudée et demie.
Il la revêtit d’or pur, par dedans et par dehors, et il l’entoura d’une corniche en or.
Il la recouvrit d’or pur au-dedans et au-dehors et il lui fit une moulure d’or tout autour.
Il moula quatre anneaux d’or pour ses quatre angles ; savoir, deux anneaux pour l’une de ses faces, deux anneaux pour la face opposée.
Il fondit pour elle quatre anneaux d’or sur les quatre angles : deux anneaux sur un côté et deux anneaux sur l’autre côté.
Il fit des barres en bois de chittîm, et les recouvrit d’or.
Il fit des barres en bois d’acacia et les recouvrit d’or.
Il introduisit ces barres dans les anneaux, aux côtés de l’arche, pour qu’on pût la transporter.
Puis il introduisit les barres dans les anneaux sur les côtés de l’arche, pour transporter l’arche.
Il confectionna un propitiatoire d’or pur, ayant deux coudées et demie de longueur, une coudée et demie de largeur.
Il fit le propitiatoire d’or pur : sa longueur était de deux coudées et demie et sa largeur d’une coudée et demie.
Il fabriqua deux chérubins d’or, qu’il fit d’une seule pièce, ressortant des deux bouts du propitiatoire.
Puis il fit deux chérubins en or. Il les fit d’or battu, des deux côtés du propitiatoire,
Un chérubin à l’un des bouts, un chérubin au bout opposé ; c’est du propitiatoire même qu’il fit saillir ces chérubins, à ses deux extrémités.
un chérubin à cette extrémité, de ce côté-ci, et un autre chérubin à cette extrémité, de ce côté-là ; il fit les chérubins du propitiatoire, sur ses deux extrémités.
Les chérubins, dont les ailes étaient déployées en avant, dominaient de leurs ailes le propitiatoire ; et leurs visages, tournés l’un vers l’autre, s’inclinaient vers le propitiatoire.
Les chérubins étendaient leurs ailes vers le haut, ombrageant de leurs ailes le propitiatoire, leurs visages tournés l’un vers l’autre ; les faces des chérubins étaient en direction du propitiatoire.
Puis il fit la table en bois de chittîm ; deux coudées formaient sa longueur, une coudée sa largeur, une coudée et demie sa hauteur.
Puis il fit la table en bois d’acacia : sa longueur était de deux coudées, sa largeur d’une coudée, tandis que la mesure de sa hauteur était d’une coudée et demie.
Il la revêtit d’or pur, et il l’entoura d’une bordure d’or,
Il la recouvrit d’or pur et lui fit une moulure d’or tout autour.
Il y ajusta, à l’entour, un châssis large d’un palme qu’il entoura d’une bordure d’or.
Il lui fit tout autour un encadrement d’une palme et il fit à l’encadrement une moulure d’or tout autour.
Il moula pour cette table quatre anneaux d’or, et fixa ces anneaux aux quatre extrémités formées par les quatre pieds.
Il fondit pour elle quatre anneaux d’or et plaça les anneaux sur les quatre angles de ses quatre pieds.
C’est en regard du châssis que se trouvaient ces anneaux, où devaient passer les barres destinées à porter la table.
Les anneaux étaient en face de l’encadrement, comme emplacements des barres pour transporter la table.
Il fit ces barres de bois de chittîm et les recouvrit d’or ; elles servirent à porter la table.
Puis il fit les barres en bois d’acacia et les recouvrit d’or, pour transporter la table.
Il confectionna encore les ustensiles relatifs à la table : ses sébiles, ses cuillers et ses demi-tubes, ainsi que les montants dont elle devait être garnie ; le tout en or pur.
Il fit aussi les ustensiles qui sont sur la table, les plats, les écuelles, les tasses et les gobelets dont on ferait usage, d’or pur.
Sixième portion (37:17–29)
Il exécuta le candélabre en or pur. Il le fit tout d’une pièce, avec sa base et son fût ; ses calices, ses boutons et ses fleurs faisaient corps avec lui.
Puis il fit le candélabre d’or pur ; il fit le candélabre d’or martelé, sa base et son fût ; ses calices, ses boutons et ses fleurs en (sortaient).
Six branches sortaient de ses côtés : trois branches d’un côté, trois branches du côté opposé.
Six branches sortaient de ses côtés, trois branches du candélabre d’un côté et trois branches du candélabre du second coté.
Trois calices amygdaloïdes à l’une des branches, avec bouton et fleur, et trois calices amygdaloïdes à une autre branche, avec bouton et fleur ; même disposition pour les six branches qui partaient du candélabre.
Il avait trois calices sculptés sur un bras, bouton et fleur ; ainsi pour les six branches qui sortaient du candélabre.
Le fût du candélabre même portait quatre calices amygdaloïdes, avec ses boutons et ses fleurs,
Et sur le candélabre, il y avait quatre calices sculptés, avec leurs boutons et leurs fleurs :
savoir, un bouton à l’origine d’une de ses paires de branches, un bouton à l’origine de la seconde paire de branches, un bouton à l’origine de la troisième paire : ainsi, pour les six branches qui en ressortaient.
un bouton, faisant corps avec lui, sous une paire de branches et un bouton, faisant corps avec lui, sous l’autre paire de branches, (ainsi) pour les six branches qui en sortaient.
Boutons et branches faisaient corps avec lui : il formait tout entier une seule masse d’or pur.
Ses boutons et ses branches faisaient corps avec lui : le tout, une seule pièce martelée d’or pur.
Il en fabriqua aussi les lampes au nombre de sept, puis les mouchettes et les godets, le tout en or pur.
Puis il fit les sept lampes, leurs mouchettes et leurs plateaux, d’or pur.
Il employa un kikkar d’or pur à le confectionner avec tous ses accessoires.
Il le fit d’un centenaire d’or pur avec tous ses accessoires.
Il construisit l’autel du parfum en bois de chittîm, long d’une coudée, large d’une coudée (conséquemment carré) et haut de deux coudées ; ses cornes faisaient corps avec lui.
Il fit l’autel de l’encens, en bois d’acacia : sa longueur était d’une coudée et sa largeur d’une coudée, (il était) carré et la mesure de sa hauteur était de deux coudées. (De lui) sortaient les cornes.
Il le revêtit d’or pur, sa plate-forme, ses parois tout autour et ses cornes, et il l’entoura d’une bordure d’or.
Il le recouvrit d’or pur, ses couvertures, ses parois, tout autour, et il lui fit une moulure d’or tout autour.
Il y adapta deux anneaux d’or au-dessous de la bordure, à ses deux parois, de part et d’autre, pour recevoir des barres destinées à le porter.
Il lui fit deux anneaux d’or au-dessous de la moulure, aux deux angles, sur ses deux côtés, comme emplacements pour les barres avec lesquelles le transporter.
Il fit ces barres de bois de chittîm et les recouvrit d’or.
Il fit les barres en bois d’acacia et les recouvrit d’or.
Il composa aussi l’huile d’onction sainte et le parfum aromatique pur, selon l’art du parfumeur.
Il fit l’huile de l’onction sainte et l’encens aromatique, pur, œuvre de parfumeur.
Septième portion (38:1–20)
Puis il fit l’autel de l’holocauste en bois de chittîm ; cinq coudées furent sa longueur, cinq coudées sa largeur (il était carré) et trois coudées sa hauteur.
Il fit l’autel de l’holocauste en bois d’acacia : sa longueur était de cinq coudées et sa largeur de cinq coudées ; il était carré et la mesure de sa hauteur était de trois coudées.
Il en sculpta les cornes aux quatre angles, ces cornes faisant corps avec lui ; puis il le revêtit de cuivre.
Il fit ses cornes sur ses quatre angles, à partir de la mesure de la hauteur ; ses cornes faisaient corps avec lui. Il le recouvrit de bronze.
Il fabriqua tous les ustensiles de l’autel : les cendriers, les pelles, les bassins, les fourches et les brasiers ; il fit tous ces ustensiles de cuivre.
Puis il fit tous les ustensiles de l’autel, les chaudrons, les pelles, les bois à aspersion, les fourchettes et les cassolettes ; il fit de bronze tous ses ustensiles.
Il fit pour l’autel un grillage formant un réseau de cuivre, au-dessous de l’entablement et régnant jusqu’au milieu.
Il fit pour l’autel un treillis rétiforme, en bronze, sous le rebord, au-dessous, jusqu’à son milieu.
Il moula quatre anneaux aux quatre angles, sur le grillage de cuivre, pour y passer les barres.
Il fondit quatre anneaux aux quatre angles du treillis de bronze, comme emplacements pour les barres.
Il fit ces barres en bois de chittîm et les recouvrit de cuivre ;
Il fit les barres de bois d’acacia et les recouvrit de bronze.
et il les introduisit dans les anneaux, aux côtés de l’autel, pour servir à le transporter. C’est en boiserie creuse qu’il le disposa.
Puis il introduisit les barres dans les anneaux, sur les côtés de l’autel, pour le porter grâce à elles. Il le fit creux, en planches.
Il fabriqua la cuve en cuivre et son support de même, au moyen des miroirs des femmes qui s’étaient attroupées à l’entrée de la Tente d’assignation1.
Il fit le bassin de bronze et sa base de bronze, avec les miroirs des femmes justes qui priaient à la porte de la Tente de Réunion.
Il prépara le parvis. Pour le côté du sud, regardant le midi, les toiles du parvis en lin retors, avaient cent coudées.
Il fit le parvis sur le côté méridional, au sud, et (il fit) les rideaux du parvis de fin lin retors, de cent coudées.
Il fit leurs vingt piliers avec leurs vingt socles de cuivre ; les crochets des piliers et leurs tringles, en argent.
Leurs colonnes étaient au nombre de vingt et leurs bases au nombre de vingt, de bronze. Les crochets des colonnes et leurs cercles étaient d’argent.
Pour le côté nord, cent coudées de toiles, ayant vingt piliers avec vingt socles de cuivre, avec crochets et tringles d’argent.
Du côté nord, il y avait cent coudées (de tentures) ; leurs colonnes étaient au nombre de vingt et leurs bases au nombre de vingt, de bronze ; les crochets des colonnes et leurs cercles étaient d’argent.
Pour la face occidentale, des toiles mesurant cinquante coudées, avec dix piliers à dix socles, à crochets et tringles d’argent.
Du côté ouest, il y avait des tentures de cinquante coudées ; leurs colonnes étaient au nombre de dix et leurs bases au nombre de dix. Les crochets des colonnes et leurs (cercles) étaient d’argent.
Pour la face orientale, au levant, cinquante coudées.
Du côté oriental, à l’est, cinquante coudées.
Quinze coudées de toiles pour une aile, avec trois piliers et trois socles ;
Les tentures d’un côté (de la porte) étaient de quinze coudées, leurs colonnes au nombre de trois et leurs bases au nombre de trois.
pour la seconde aile (elles s’étendaient des deux côtés de l’entrée du parvis), quinze coudées de toiles, ayant trois piliers avec trois socles.
De l’autre côté (soit) de part et d’autre de la porte du parvis, les tentures étaient de quinze coudées, leurs colonnes au nombre de trois et leurs bases au nombre de trois.
Toutes les toiles formant le pourtour du parvis étaient en lin retors.
Toutes les tentures, tout autour du parvis, étaient de fin lin retors.
Les socles destinés aux piliers étaient de cuivre ; les crochets des piliers et leurs tringles, d’argent, et leurs chapiteaux étaient recouverts en argent : ainsi se trouvaient reliés par de l’argent tous les piliers du parvis.
Les bases des colonnes étaient de bronze ; les crochets des colonnes et leurs cercles d’argent et le revêtement de leurs chapiteaux d’argent et toutes les colonnes du parvis avaient des cercles d’argent.
Le rideau-portière du parvis, ouvragé en broderie, était d’azur, de pourpre, d’écarlate et de lin retors. Il avait vingt coudées de longueur ; hauteur, formée par la largeur, cinq coudées, semblablement aux toiles du parvis.
Le rideau de la porte du parvis était travail de broderie, en pourpre violette, écarlate, pourpre teint cramoisi précieuse et fin lin retors ; il avait vingt coudées de longueur, cinq en hauteur et en largeur, correspondant aux tentures du parvis.
Elles avaient quatre piliers, avec quatre socles de cuivre ; leurs crochets étaient d’argent, ainsi que la garniture de leurs chapiteaux et que leurs tringles.
Leurs colonnes étaient au nombre de quatre et leurs bases au nombre de quatre, de bronze, et leurs crochets, d’argent, le revêtement de leurs chapiteaux et leurs cercles, d’argent.
Enfin, toutes les chevilles destinées au tabernacle et au pourtour du parvis étaient de cuivre.
Tous les piquets du tabernacle et du parvis, tout autour, étaient de bronze.
Maftir (38:18-20)
Le rideau-portière du parvis, ouvragé en broderie, était d’azur, de pourpre, d’écarlate et de lin retors. Il avait vingt coudées de longueur ; hauteur, formée par la largeur, cinq coudées, semblablement aux toiles du parvis.
Le rideau de la porte du parvis était travail de broderie, en pourpre violette, écarlate, pourpre teint cramoisi précieuse et fin lin retors ; il avait vingt coudées de longueur, cinq en hauteur et en largeur, correspondant aux tentures du parvis.
Elles avaient quatre piliers, avec quatre socles de cuivre ; leurs crochets étaient d’argent, ainsi que la garniture de leurs chapiteaux et que leurs tringles.
Leurs colonnes étaient au nombre de quatre et leurs bases au nombre de quatre, de bronze, et leurs crochets, d’argent, le revêtement de leurs chapiteaux et leurs cercles, d’argent.
Enfin, toutes les chevilles destinées au tabernacle et au pourtour du parvis étaient de cuivre.
Tous les piquets du tabernacle et du parvis, tout autour, étaient de bronze.
Notes de la traduction du Rabbinat français
1Provisoire : ci-dessus 23:7.
Traductions françaises :
Roger Le Déaut dans : Alejandro Díez Macho (dir), Neophyti : Targum Palestinense MS de la Biblioteca Vaticana, Consejo superior de investigaciones cientificas. Tomo 2. Exodo. Madrid, 1970: p.279-403. [Version numérisée : archive.org].
La Bible – traduite du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction de M. Zadoc Kahn Grand Rabbin. Tome Ier : Pentateuque – Premiers Prophètes. Paris (Durlacher), 1899. [Version numérisée : National Library of Israel].