« Et voici les statuts que tu leur exposeras.

« Voici les lois que tu exposeras devant eux :

Si tu achètes un esclave hébreu, il restera six années esclave, et à la septième il sera remis en liberté sans rançon.

Quand tu achèteras un esclave hébreu, il servira six ans devant toi et, la septième année, tu le renverras libre, gratuitement.

S’il est venu seul, seul il sortira ; s’il était marié, sa femme sortira avec lui.

S’il est entré seul, il sortira seul ; s’il était marié, sa femme sortira avec lui.

Si son maître lui a donné une femme, laquelle lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme, avec les enfants, appartiendra à son maître, et lui se retirera seul.

Si son maître lui a donné une femme et qu’elle lui a enfanté des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et lui sortira seul.

Que si l’esclave dit : « J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas être affranchi »,

Mais si l’esclave déclare nettement : « J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne sortirai pas en liberté »,

son maître l’amènera par-devant le tribunal, on le placera près d’une porte ou d’un poteau ; et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et il le servira indéfiniment.

son maître le conduira vers les juges et le fera approcher de la porte ou des montants ; puis son maître lui percera l’oreille avec un poinçon et il sera son esclave, en servitude pour toujours.

Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne quittera pas son maître à la façon des esclaves.

Quand un homme vendra sa fille comme servante, elle ne sortira pas selon les lois (en usage pour) des esclaves.

Si elle lui déplaît, et qu’il ne la réserve point à lui-même, il la laissera s’affranchir ; il n’aura pas pouvoir de la vendre à une famille étrangère, après l’avoir déçue.

Si elle déplaît aux yeux de son maître qui ne l’a point choisie (pour femme) et qu’il la laisse racheter, il ne sera pas autorisé à la vendre à un gentil puisqu’il a cédé son autorité sur elle.

Que s’il la fiance à son fils, il procédera à son égard selon la règle des filles.

S’il la destine à son fils, il agira avec elle suivant le droit des filles.

S’il lui en adjoint une autre, il ne devra point la frustrer de sa nourriture, de son habillement, ni du droit conjugal.

S’il prenait une autre pour lui, il ne lui refuserait (à la première) ni sa nourriture ni ses vêtements ni d’avoir avec elle des relations conjugales.

Et s’il ne procède pas à son égard de l’une de ces trois manières1, elle se retirera gratuitement, sans rançon.

S’il ne fait point pour elle ces trois choses, il la fera sortir en liberté gratuitement, sans argent.

Celui qui frappe un homme et le fait mourir sera puni de mort.

Quiconque frappe un homme et celui-ci meurt, sera mis à mort sans rémission.

S’il n’y a pas eu guet-apens et que Dieu seul ait conduit sa main, il se réfugiera dans un des endroits que je te désignerai.

(Pour) celui qui ne l’aura pas recherché et dont la faute s’est pro- duite (par le vouloir) de (devant) *YYY* qui la fait venir en ses mains, je vous fixerai un endroit, une ville de refuge, où il pourra se réfugier.

Mais si quelqu’un, agissant avec préméditation contre son prochain, le tue de guet-apens, du pied même de mon autel tu le conduiras à la mort.

Si un homme (trame) contre un autre pour le tuer par embûche, même s’il s’agit du grand prêtre qui se tient au Service de mon autel, vous le prendrez de là et le mettrez à mort.

Celui qui frappera son père ou sa mère sera mis à mort.

Celui qui frappe son père ou sa mère sera mis à mort sans rémission.

Celui qui aura enlevé un homme et l’aura vendu, si on l’a pris sur le fait, sera mis à mort.

Celui qui ravit un homme, qu’il l’ait déjà vendu ou qu’il se trouve encore en sa main, sera mis à mort sans rémission.

Celui qui maudit son père ou sa mère sera puni de mort.

(Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort sans rémission).

Si des hommes se prennent de querelle et que l’un frappe l’autre d’un coup de pierre ou de poing, sans qu’il en meure, mais qu’il soit forcé de s’aliter ;

Quand des hommes se querellent et que l’un frappe l’autre avec une pierre ou avec le poing, sans qu’il en meure, mais qu’il le jette au lit, blessé ;

s’il se relève, et qu’il puisse sortir appuyé sur son bâton, l’auteur de la blessure sera absous. Toutefois, il paiera le chômage et les frais de la guérison.

s’il se lève et marche dehors avec son bâton, celui qui l’a frappé sera innocenté ; seulement il devra donner le salaire (pour le temps) de son inactivité et le salaire du médecin qui l’a soigné.

Deuxième portion (21:20–22:3)

Si un homme frappe du bâton son esclave mâle ou femelle, et que l’esclave meure sous sa main, il doit être vengé.

Quand un homme frappe avec un bâton son esclave ou sa servante et qu’ils meurent sous ses mains, on tirera vengeance de lui.

Si pourtant il survit un jour ou deux, il ne sera pas vengé, parce qu’il est sa propriété.

Mais s’il survit un jour ou deux, on ne tirera pas vengeance de lui, car c’est une acquisition de (son) argent.

Si, des hommes ayant une rixe, l’un d’eux heurte une femme enceinte et la fait avorter sans autre malheur, il sera condamné à l’amende que lui fera infliger l’époux de cette femme, et il la paiera à dire d’experts.

Quand des hommes se battent et piétinent une femme enceinte, qu’elle avorte sans qu’il y ait d’accident, il sera frappé d’une amende selon ce que lui imposera le mari et il paiera d’accord avec les juges.

Mais si un malheur s’ensuit, tu feras payer corps pour corps ;

Mais s’il y a accident, il donnera une vie en compensation d’une vie.

œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied ;

œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,

brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, contusion pour contusion.

Brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, cicatrice pour cicatrice.

Si un homme blesse l’œil de son esclave ou de sa servante de manière à lui en ôter l’usage, il le renverra libre à cause de son œil ;

Quand un homme frappe l’œil de son serviteur ou l’œil de sa servante et qu’il le détruise, il le renverra en liberté, pour son œil.

et s’il fait tomber une dent à son esclave ou à sa servante, il lui rendra la liberté à cause de sa dent.

S’il fait tomber une dent de son serviteur ou une dent de sa servante, il les renverra en liberté, pour leur dent.

Si un bœuf heurte un homme ou une femme, et qu’ils en meurent, ce bœuf doit être lapidé, et il ne sera point permis d’en manger la chair ; mais le propriétaire du bœuf sera absous.

Quand un taureau encorné un homme ou une femme et que mort s’ensuive, le taureau sera lapidé sans rémission ; on ne mangera pas sa chair, mais le propriétaire du taureau sera innocent.

Si ce bœuf était sujet à heurter, déjà antérieurement, que son maître, averti, ne l’ait pas surveillé, et qu’il ait fait périr un homme ou une femme, le bœuf sera lapidé, et même son maître mérite la mort.

Mais si le taureau frappait de la corne depuis un certain temps et que, dûment avisés, ses maîtres ne l’ont pas gardé et qu’un homme ou une femme ait été tué, le taureau sera lapidé ; son maître également sera mis à mort.

Si toutefois une amende lui est imposée, il paiera la rançon de sa vie selon ce qu’on lui aura imposé.

Que si une pénalité en argent lui était imposée, il (la) donnera comme rachat de sa vie, tout ce qu’on lui imposera.

Si un bœuf heurte soit un garçon, soit une fille, la même loi lui sera appliquée.

Si un fils des Israélites est encorné ou une fille des Israélites, on procédera à son sujet de cette même façon.

Si ce bœuf heurte un esclave ou une esclave, on paiera à leur maître une somme de trente sicles, et le bœuf sera lapidé.

Si le taureau encorné un serviteur ou une servante, on donnera trente sicles d’argent à son maître et le taureau sera lapidé.

Si quelqu’un découvre une citerne, ou si, en ayant creusé une, il ne la couvre point, et qu’un bœuf ou un âne y tombe,

Quand un homme ouvre une citerne ou quand un homme creuse une citerne et qu’il ne la couvre point, si un bœuf ou un âne y tombe,

le propriétaire de la citerne doit payer : il remboursera la valeur au maître, et l’animal mort lui restera.

le propriétaire de la citerne (le) paiera, il rendra de l’argent à ses maîtres et (la jouissance de) la bête morte lui reviendra.

Si le bœuf appartenant à un homme blesse celui d’un autre et le fait périr, on vendra le bœuf vivant ; ils s’en partageront le prix, et partageront aussi le bœuf mort.

Quand le taureau de quelqu’un encorné le taureau d’un autre et que celui-ci meurt, ils vendront le taureau vivant et en partageront le prix ; ils partageront également la jouissance de la bête morte.

Mais si, notoirement, ce bœuf a déjà heurté à plusieurs reprises, et que son maître ne l’ait pas surveillé, il devra restituer bœuf pour bœuf, et le bœuf tué lui restera. « Si quelqu’un dérobe un bœuf ou une brebis, puis égorge ou vend l’animal, il donnera cinq pièces de gros bétail en paiement du bœuf, quatre de menu bétail pour la brebis.

Mais si l’on apprend que le taureau frappait de la corne depuis un certain temps et que son maître ne l’a point gardé, il paiera sans rémission taureau pour taureau et la jouissance de la bête morte lui reviendra.

« Si quelqu’un dérobe un bœuf ou une brebis, puis égorge ou vend l’animal, il donnera cinq pièces de gros bétail en paiement du bœuf, quatre de menu bétail pour la brebis*.

Quand on vole un bœuf ou un mouton, qu’on le tue ou qu’on le vende, on paiera cinq bœufs pour le bœuf et quatre (têtes de) petit bétail pour le mouton.

Si un voleur est pris sur le fait d’effraction, si on le frappe et qu’il meure, son sang ne sera point vengé.

« Si un voleur est trouvé en train de percer (un mur), qu’il est frappé et meurt, il n’y a point pour lui de péché d’effusion de sang innocent.

Si le soleil a éclairé son délit, son sang serait vengé. Lui cependant doit réparer ; et s’il ne le peut, il sera vendu pour son vol.

Si le soleil brillait sur lui, il y a pour lui péché d’effusion de sang innocent ; il indemnisera sans rémission. Que s’il n’a pas de quoi (le faire), il sera vendu pour son larcin.

Si le corps du délit est trouvé entre ses mains, intact, soit bœuf, soit âne ou brebis, il paiera le double.

Si l’on retrouve en vie entre ses mains ce qui a été dérobé, le bœuf, l’âne ou le mouton, il restituera le double.

Troisième portion (22:4–26)

Si un homme fourrage un champ ou un vignoble en faisant pâturer son bétail sur les terres d’autrui, il paiera le dégât du meilleur de son champ ou de sa vigne.

Quand un homme met le feu à un champ ou à une vigne et qu’il laisse se propager l’incendie et (ainsi) fait consumer par le feu le champ d’un autre, il indemnisera du meilleur de son champ et du meilleur de (sa) vigne.

Si le feu, en s’étendant, gagne des buissons et dévore une meule de blé, ou la moisson ou le champ d’autrui, l’auteur de l’incendie sera tenu de payer.

Quand un feu se développe et rencontre des épines et qu’il dévore des meules, des moissons sur pied ou le champ, celui qui a provoqué l’incendie indemnisera intégralement.

Si quelqu’un donne en garde à un autre de l’argent ou des effets, et qu’ils disparaissent de la maison de cet homme, si le voleur est découvert, il paiera le double.

Si quelqu’un donne à un autre de l’argent ou des objets à garder et qu’on les dérobe de la maison de cet homme, si le voleur est retrouvé, il paiera le double.

Si l’on ne trouve point le voleur, le maître de la maison viendra jurer au tribunal qu’il n’a point porté la main sur la chose d’autrui.

Si le voleur n’est pas retrouvé, le maître de la maison se rendra près des juges (pour jurer) qu’il n’a pas porté la main sur le bien de son compagnon.

Quel que soit l’objet du délit, bœuf, âne, menue bête, vêtement, toute chose perdue qu’on affirme être sienne, la contestation des deux parties sera déférée au tribunal : celui que les juges condamneront paiera le double à l’autre.

Dans toute affaire délictueuse, touchant bœuf, âne, mouton, vêtement ou quelque objet perdu dont on dit : « C’est bien lui ! », l’affaire des deux parties sera portée devant les juges : celui que les juges auront déclaré coupable paiera le double à son compagnon.

Si quelqu’un donne en garde à un autre un âne, ou un bœuf, ou une pièce de menu bétail, un animal quelconque, et que celui-ci meure, ou soit estropié ou pris de force, sans que personne l’ait vu,

Quand un homme donne à son prochain un âne, un bœuf, un mouton ou une bête quelconque à garder, qu’elle meurt, qu’elle se fracture (un membre) ou qu’elle est enlevée sans que personne ne le voie,

un serment solennel interviendra entre les parties, comme quoi l’accusé n’a point porté atteinte à, la chose de son prochain ; le propriétaire acceptera ce serment, et l’autre ne paiera point.

qu’il y ait entre les deux le serment de *YYY* (à savoir) qu’il n’a pas porté la main sur le bien de son compagnon ; son maître acceptera (le serment) et il n’aura pas à payer.

Mais si la bête lui avait été dérobée, il indemnisera le propriétaire.

Mais si cela lui a été volé, il indemnisera son propriétaire.

Si elle avait été mise en pièces, qu’il en produise la preuve ; il ne paiera point pour la bête mise en pièces.

Si la bête a été mise en pièces, des témoins (r) apporteront ; il ne paiera point la bête mise à mort.

Si quelqu’un emprunte à un autre un animal, et que celui-ci soit estropié ou meure, si le propriétaire est absent, l’autre est tenu de payer.

Quand un homme emprunte (une bête) à son compagnon, qu’elle se fracture (un membre) ou qu’elle meurt, si son maître n’est pas avec elle, il devra (la) payer.

Si le propriétaire se trouvait là, il ne paiera point. Si la bête était louée, il l’a eue sous le bénéfice de cette location2.

Si son maître était avec elle, il ne paiera point. Si elle était louée, il se contentera du prix de la location.

Si un homme séduit une vierge non encore fiancée et cohabite avec elle, il devra l’acquérir pour épouse.

Si un homme viole une vierge qui n’est pas fiancée et couche avec elle, il la dotera pour en faire sa femme.

Que si son père refuse de la lui accorder, il paiera la somme fixée pour la dot des vierges.

Si son père refuse de la lui donner, il versera une somme d’argent selon la loi de dotation des vierges.

La sorcière, tu ne la laisseras point vivre.

Mon peuple, enfants d’Israël ! Vous ne laisserez en vie aucun sorcier ni aucune sorcière.

Quiconque aura eu commerce avec un animal sera mis à mort.

Quiconque couche avec une bête sera mis à mort.

Celui qui sacrifie aux dieux (sauf à l’Éternel, exclusivement) sera voué à la mort.

Celui qui sacrifie devant d’autres dieux, hormis *YYY* seul, sera exterminé.

Tu ne contristeras point l’étranger ni ne le molesteras ; car vous-mêmes avez été étrangers en Égypte.

Vous ne maltraiterez point les immigrants et vous ne les opprimerez pas, car vous avez été des résidents dans le pays d’Égypte.

N’humiliez jamais la veuve ni l’orphelin.

Mon peuple, enfants d’Israël ! Vous ne ferez souffrir aucune veuve ni aucun orphelin.

Si tu l’humiliais, sache que, quand sa plainte s’élèvera vers moi, assurément j’entendrai cette plainte ;

Si tu les fais souffrir et qu’ils crient devant moi contre toi, j’entendrai la voix de leur prière, car je suis clément et miséricordieux.

et mon courroux s’enflammera, et je vous ferai périr par le glaive ; et alors vos femmes aussi deviendront veuves, et vos enfants orphelins.

(Ne le faites point) pour que ma colère ne s’enflamme pas et que je ne vous mette à mort par l’épée ; pour que vos femmes ne deviennent point veuves et vos enfants orphelins.

Si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, ne sois point à son égard comme un créancier ; n’exigez point de lui des intérêts.

Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au pauvre qui se trouve avec toi, tu ne seras pas pour lui comme un créancier pressant et tu ne lui imposeras ni intérêts ni taux usuraires.

Si tu saisis, comme gage, le manteau de ton prochain, au soleil couchant tu devras le lui rendre.

Si tu prends en gage le vêtement de ton compagnon, tu le lui rendras avant le coucher du soleil,

Car c’est là sa seule couverture ; c’est le vêtement de son corps : comment abritera-t-il son sommeil ? Or, s’il se plaint à moi, je l’écouterai, car je suis compatissant.

car c’est là sa seule couverture, la (seule) loque pour couvrir sa chair. Avec quoi dormirait-il ? Que s’il crie devant moi contre toi, j’entendrai la voix de sa prière, car je suis clément et miséricordieux.

Quatrième portion (22:27–23:5)

N’outrage point l’autorité suprême, et ne maudis point le chef de ton peuple.

Mon peuple, enfants d’Israël ! Ne méprisez pas vos juges et ne maudissez point le chef de votre peuple.

Ton abondance et ta liqueur3, ne diffère pas à les offrir ; le premier-né de tes fils, fais-m’en hommage.

Ne tardez pas pour collecter votre dime et votre offrande. Les premiers-nés mâles d’entre vos fils, vous les consacrerez à mon nom.

Ainsi feras-tu à l’égard de ton gros et de ton menu bétail : le premier-né restera sept jours avec sa mère, le huitième jour tu me le livreras.

Ainsi ferez-vous pour votre gros bétail et pour votre petit bétail : sept jours il sera élevé auprès de la mère et, le huitième jour, on le séparera pour mon nom.

Vous devez aussi être des hommes saints devant moi : vous ne mangerez donc point la chair d’un animal déchiré dans les champs, vous l’abandonnerez aux chiens.

Vous serez un peuple consacré pour mon nom ; vous ne mangerez point la chair (d’une bête) déchirée par une bête sauvage, de ce qui est tué dans la campagne ; vous la jetterez aux chiens ou bien vous la jetterez à l’étranger païen qui est comparable aux chiens.

N’accueille point un rapport mensonger. Ne sois pas complice d’un méchant, en servant de témoin à l’iniquité.

« Vous n’accepterez point de faux témoins. N’associe point ta main avec le pécheur en lui servant de faux témoin.

Ne suis point la multitude pour mal faire ; et n’opine point, sur un litige, dans le sens de la majorité, pour faire fléchir le droit.

Mon peuple, enfants d’Israël ! Vous n’irez point après le grand nombre pour mal faire, mais au contraire pour faire le bien. Que nul d’entre vous ne soit empêché d’apporter en jugement des arguments favorables à son prochain (et ne) dites (point) dans vos cœurs : « La justice suit le nombre. » Tu n’iras point après le grand nombre pour faire le mal. Que l’on ne t’empêche point, dans le jugement, de dire ce que tu as dans le cœur au sujet de ton prochain pour que tu n’erres pas en disant : « La justice parfaite suit le nombre. »

Ne sois point partial pour le pauvre, dans son procès.

Mon peuple, enfants d’Israël ! Tu ne favoriseras pas dans le jugement le pauvre qui s’est rendu coupable, car il ne doit pas y avoir acception de personnes dans le jugement.

Si tu trouves le bœuf ou l’âne de ton ennemi, égaré, aie soin de le lui ramener.

Quand tu rencontreras le bœuf ou l’âne de ton ennemi égarés, tu le lui ramèneras.

Si tu vois l’âne de ton ennemi succomber sous sa charge, garde-toi de l’abandonner ; aide-lui au contraire à le décharger.

Quand tu verras l’âne de ton ennemi couché sous sa charge, te retiendras-tu de (le) détacher avec lui ? Tu laisseras de côté tout ce qu’il y a dans ton cœur contre ton compagnon, tu (le) détacheras et (le) rechargeras avec lui.

Cinquième portion (23:6–19)

Ne fais pas fléchir le droit de ton prochain indigent, s’il a un procès.

Tu ne fausseras pas le jugement du pauvre dans son jugement.

Fuis la parole de mensonge, et ne frappe point de mort celui qui est innocent et juste, car je n’absoudrais point le prévaricateur.

Tenez-vous éloignés des paroles mensongères ; ne mettez pas à mort quiconque a été reconnu innocent en jugement, car les coupables ne seront pas déclarés innocents devant moi.

N’accepte point de présents corrupteurs ; car la corruption trouble la vue des clairvoyants, et fausse la parole des justes.

Vous n’accepterez pas de présent, car le présent aveugle les yeux de ceux qui le prennent et emporte les paroles du jugement juste, dans le jugement.

Tu ne vexeras point l’étranger. Vous connaissez, vous, le cœur de l’étranger, vous qui avez été étrangers dans le pays d’Égypte !

Vous n’opprimerez point l’immigrant ; car, vous, vous connaissez l’âme de l’immigrant, puisque vous avez été des immigrants dans le pays d’Égypte.

Six années tu ensemenceras ta terre, et en recueilleras le produit ;

Six années durant, vous ensemencerez votre terre et vous en récolterez le produit.

mais la septième, tu lui donneras du repos et en abandonneras les fruits, pour que les indigents de ton peuple en jouissent ; le surplus pourra être consommé par les animaux des champs. Ainsi en useras-tu pour ta vigne et pour ton plant d’oliviers.

Mais, la septième année, vous lui donnerez relâche et la déclarerez libre et les pauvres de ton peuple (en) mangeront et les bêtes sauvages mangeront ce qui reste. Vous ferez de même pour vos vignes et pour vos oliviers.

Six jours durant tu t’occuperas de tes travaux, mais au septième jour ! tu chômeras ; afin que ton bœuf et ton âne se reposent, que puissent respirer le fils de ton esclave et l’étranger.

Six jours durant, vous ferez votre travail et, le septième jour, vous vous reposerez, pour que se repose ton bœuf et ton âne et prenne du repos le fils de ton esclave juive ainsi que l’immigrant.

Attachez-vous scrupuleusement à tout ce que je vous ai prescrit. Ne mentionnez jamais le nom de divinités étrangères, qu’on ne l’entende point dans ta bouche !

Vous serez attentifs à tout ce que je vous ai dit. Vous ne rappellerez point le nom d’autres dieux et qu’on ne t’entende point sur vos bouches.

Trois fois l’an, tu célébreras des fêtes en mon honneur.

Trois fois l’an, vous célébrerez une fête devant moi.

Et d’abord, tu observeras la fête des Azymes : durant sept jours tu mangeras des pains azymes (ainsi que je te l’ai ordonné) à l’époque du mois de la germination, car c’est alors que tu es sorti de l’Égypte ; et l’on ne paraîtra point devant ma face les mains vides.

Vous observerez la fête des Azymes. Durant sept jours, vous mangerez des azymes, comme je vous l’ai prescrit, à l’époque du mois d’abib, car en lui vous êtes sortis, libérés, d’Égypte. Et que vous ne soyez point vus devant moi les mains vides.

Puis, la fête de la Moisson, fête des prémices de tes biens, que tu auras semés dans la terre ; et la fête de l’Automne, au déclin de l’année, lorsque tu rentreras ta récolte des champs.

Puis la fête de la Moisson des prémices du travail de vos mains, de ce que vous jetez et semez dans les champs. Et la fête de la Récolte, à l’issue de l’année, quand vous récoltez des champs le travail de vos mains.

Trois fois par an, tous tes mâles ; paraîtront par-devant le Souverain, l’Éternel.

Trois fois chaque année, tous vos mâles comparaîtront pour demander instruction devant le Seigneur de tous les siècles, *YYY*.

Tu ne verseras point, en présence du pain levé, le sang de mon sacrifice4 ; et la graisse de mes victimes ne séjournera pas jusqu’au matin sans être offerte.

Vous ne sacrifierez point le sang de mon saint sacrifice avec du pain fermenté et la graisse de ma fête ne passera pas la nuit jusqu’au matin.

Les prémices nouvelles de ton sol, tu les apporteras dans la maison de l’Éternel ton Dieu. Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.

Vous apporterez la primeur des prémices des fruits de votre récolte au Temple de *YYY*, votre Dieu. Mon peuple, enfants d’Israël ! Vous ne ferez point cuire et vous ne mangerez point de la viande avec du lait mélangés ensemble, pour que ma colère ne s’enflamme point contre vous et que nous ne fassions cuire vos céréales engerbées, grain et paille mélangés ensemble.

Sixième portion (23:20–25)

Or, j’enverrai devant toi un mandataire5, chargé de veiller sur ta marche, et de te conduire au lieu que je t’ai destiné.

Voici que, moi, j’envoie un Ange de miséricorde devant vous pour vous garder sur la terre, pour vous introduire dans le lieu que j’ai préparé.

Sois circonspect à son égard et docile à sa voix ; ne lui résiste point ! Il ne pardonnerait pas votre rébellion, car ma divinité est en lui.

Soyez attentifs devant lui et écoutez sa voix. Ne vous rebellez point contre ses paroles, car mon saint nom sera prononcé sur lui et il ne remettra ni ne pardonnera vos péchés, car mon saint nom sera prononcé sur lui.

Que si tu es toujours docile à sa voix, si tu accomplis toutes mes paroles, je serai l’ennemi de tes ennemis et je persécuterai tes persécuteurs.

Que si vous écoutez la voix de ma Parole et faites tout ce qu’elle dira, je haïrai qui vous hait et j’opprimerai qui vous opprime.

Lorsque mon mandataire, guidant tes pas, t’aura introduit chez l’Amorréen, le Héthéen, le Phérézéen, le Cananéen, le Hévéen, le Jébuséen, et que je les aurai exterminés,

Car mon Ange ira devant vous et vous introduira dans le pays des Amorrhéens, Hittites, Perizziens, Cananéens, Hévéens et Jébuséens et je les exterminerai.

ne te prosterne point devant leurs dieux, ne les sers point, et n’imite point leurs rites ; au contraire, tu dois les renverser, tu dois briser leurs monuments.

Vous ne vous inclinerez point devant leurs idoles et vous ne rendrez point un culte devant elles. vous n’agirez point selon leurs œuvres, mais vous les détruirez et vous briserez leurs stèles.

Vous servirez uniquement l’Éternel votre Dieu ; et il bénira ta nourriture et ta boisson, et j’écarterai tout fléau du milieu de toi.

Mais vous rendrez un culte devant *YYY*, votre Dieu ; il bénira votre pain et votre eau et il éloignera d’entre vous les plaies funestes.

Septième portion (23:26–24:18)

Nulle femme n’avortera, nulle ne sera stérile dans ton pays ; je comblerai la mesure de tes jours.

Il n’y aura dans ton pays ni femme qui avorte ni femme stérile. Vous accomplirez en paix le nombre de vos jours.

J’enverrai ma terreur devant toi, et je jetterai le trouble en toute population chez qui tu pénétreras, et je mettrai tous tes ennemis en fuite devant toi.

J’enverrai ma terreur au-devant de vous et je jetterai la confusion dans tous les peuples parmi lesquels tu vas entrer et je mettrai devant vous tous vos ennemis, la nuque brisée.

Je te ferai précéder par le frelon, qui chassera le Hévéen, le Cananéen et le Héthéen de devant toi.

J’enverrai les frelons devant vous et ils chasseront devant vous les Hévéens, les Cananéens et les Hittites.

Je ne l’expulserai pas de devant toi en une seule année, car le pays deviendrait un désert, et les bêtes sauvages se multiplieraient à tes dépens :

Je ne les chasserai pas devant vous en une seule année, pour que le pays ne reste pas désert (et) que les bêtes sauvages ne se multiplient pas contre vous.

je l’expulserai de devant toi successivement, jusqu’à ce que, devenu nombreux, tu puisses occuper tout le pays.

C’est peu à peu que je les chasserai devant vous jusqu’à ce que vous soyez nombreux et que vous possédiez le pays.

Je fixerai tes limites depuis la mer des Joncs jusqu’à la mer des Philistins, et depuis le Désert jusqu’au Fleuve ; car je livrerai en ta main les habitants de cette contrée, et tu les chasseras de devant toi.

J’établirai vos frontières depuis la Mer des Roseaux jusqu’à la Mer des Philistins et depuis le désert jusqu’au Grand Fleuve, car je livrerai entre vos mains tous les habitants du pays et je les chasserai devant vous.

Tu ne feras de pacte avec eux ni avec leurs divinités.

Vous ne conclurez point d’alliance avec eux ni avec leurs dieux.

Qu’ils ne subsistent point sur ton territoire ! Ils te feraient prévariquer contre moi ; car tu adorerais leurs divinités, et ce serait pour toi un écueil. »

Ils ne demeureront pas dans votre pays, de peur qu’ils ne vous fassent pécher contre moi, car vous rendriez un culte à leurs dieux et ils seraient pour vous une pierre d’achoppement. »

Or Dieu avait dit à Moïse : « Monte vers l’Éternel, avec Aaron, Nadab, Abihou et soixante-dix des anciens d’Israël, et vous vous prosternerez à distance.

Puis à Moïse il dit : « Monte, demande instruction de (devant) *YYY*, toi, Aaron, Nadab et Abihou ainsi que soixante-dix sages d’Israël. Et vous prierez à distance,

Puis, Moïse s’avancera seul vers le Seigneur, et eux ne le suivront point ; quant au peuple, il ne montera pas avec lui. »

tandis que Moïse s’approchera seul devant *YYY*. Mais eux ne s’approcheront point et le peuple ne montera pas avec lui. »

Moïse, de retour, transmit au peuple toutes les paroles de l’Éternel et tous les statuts ; et le peuple entier s’écria d’une seule voix : « Tout ce qu’a prononcé l’Éternel, nous l’exécuterons. »

Moïse vint et rapporta au peuple toutes les paroles de *YYY* et tous les ordres. Tout le peuple répondit d’une seule voix et dit : « Nous mettrons en pratique toutes les paroles qu’a dites *YYY* ! »

Moïse écrivit toutes les paroles de l’Éternel. Le lendemain, de bonne heure, il érigea un autel au pied de la montagne ; puis douze monuments, selon le nombre des tribus d’Israël.

Moïse écrivit toutes les paroles de *YYY* ; puis il se leva de bon matin et construisit un autel au bas de la montagne et douze stèles pour les douze tribus des enfants d’Israël.

Il chargea les jeunes gens d’Israël d’offrir des holocaustes, et d’immoler, comme victimes rémunératoires, des taureaux au Seigneur.

Puis il manda les jeunes gens des enfants d’Israël qui disposèrent des holocaustes et offrirent des taureaux comme sacrifices saints devant *YYY*.

Alors Moïse prit la moitié du sang, la mit dans des bassins, et répandit l’autre moitié sur l’autel.

Alors Moïse prit la moitié du sang et (la) mit dans le bassin et, l’autre moitié du sang, il en aspergea le dessus de l’autel.

Et il prit le livre de l’Alliance, dont il fit entendre la lecture au peuple ; et ils dirent : « Tout ce qu’a prononcé l’Éternel, nous l’exécuterons docilement. »

Puis il prit le livre de l’Alliance et (le) lut aux oreilles du peuple. Ils dirent : « Tout ce qu’a dit *YYY* nous le ferons et nous y obéirons. »

Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit : « Ceci est le sang de l’alliance que l’Éternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles. »

Alors Moïse prit le sang, en aspergea le peuple et dit : « Voici le sang de l’alliance que *YYY* a établie avec vous (sur) toutes ces paroles. »

Moïse et Aaron remontèrent, accompagnés de Nadab, d’Abihou et des soixante-dix anciens d’Israël.

Moïse monta avec Aaron, Nadab, Abihou et soixante-dix des sages d’Israël,

Ils contemplèrent la Divinité d’Israël. Sous ses pieds, quelque chose de semblable au brillant du saphir, et de limpide comme la substance du ciel.

et ils virent la Gloire de la Shekinah de *YYY* et, sous l’escabeau de ses pieds, comme un pavement de plaques de saphir et comme une vision des cieux quand ceux-ci sont purs de nuages.

Mais Dieu ne laissa point sévir son bras sur ces élus des enfants d’Israël ; et après avoir joui de la vision divine, ils mangèrent et burent.

Et il n’étendit point la main contre les jeunes gens des enfants d’Israël et ils virent la Gloire de la Shekinah de *YYY* et ils se réjouissaient de leurs sacrifices qui avaient été acceptés, comme s’ils mangeaient et buvaient.

L’Éternel dit à Moïse : « Monte vers moi, sur la montagne, et y demeure : je veux te donner les tables de pierre, la doctrine et les préceptes, que j’ai écrits pour leur instruction. »

*YYY* dit à Moïse : « Monte vers moi sur la montagne et tiens-toi là et je te donnerai les tables de pierre avec la Loi et l’alliance que j’ai écrites afin de les instruire. »

Moïse partit, avec Josué son serviteur ; puis il gravit la divine montagne.

Moïse se leva avec Josué, ses serviteurs, et Moïse monta sur la montagne sur laquelle était apparue la Gloire de la Shekinah de *YYY*.

Il avait dit aux anciens : « Attendez-nous ici jusqu’à notre retour. Comme Aaron et Hour sont avec vous, celui qui aura une affaire devra s’adresser à eux. »

Il dit aux sages : « Demeurez et attendez-moi ici jusqu’à ce que nous soyons retournés vers vous. Voici qu’Aaron et Hour (sont) avec vous ; quiconque aura une affaire litigieuse pour paroles ira vers eux. »

C’est alors que Moïse s’achemina vers la montagne, qu’enveloppait le nuage.

Alors Moïse monta sur la montagne et la nuée couvrit la montagne.

La majesté divine se fixa sur le mont Sinaï, que le nuage enveloppa six jours ; le septième jour, Dieu appela Moïse du milieu du nuage.

La Gloire de la Shekinah de *YYY* demeura sur la montagne du Sinaï et la nuée la couvrit durant six jours. Le septième jour, il appela Moïse du milieu de la nuée.

Or, la majesté divine apparaissait comme un feu dévorant au sommet de la montagne, à la vue des enfants d’Israël.

L’aspect de la Gloire de la Shekinah de *YYY* (était) comme un feu dévorant, un feu dévorant au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël.

Moïse pénétra au milieu du nuage et s’éleva sur la montagne ; et il resta sur cette montagne quarante jours et quarante nuits.

Moïse pénétra donc au milieu de la nuée et monta sur la montagne. Et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits.

Maftir (24:15-18 )

C’est alors que Moïse s’achemina vers la montagne, qu’enveloppait le nuage.

Alors Moïse monta sur la montagne et la nuée couvrit la montagne.

La majesté divine se fixa sur le mont Sinaï, que le nuage enveloppa six jours ; le septième jour, Dieu appela Moïse du milieu du nuage.

La Gloire de la Shekinah de *YYY* demeura sur la montagne du Sinaï et la nuée la couvrit durant six jours. Le septième jour, il appela Moïse du milieu de la nuée.

Or, la majesté divine apparaissait comme un feu dévorant au sommet de la montagne, à la vue des enfants d’Israël.

L’aspect de la Gloire de la Shekinah de *YYY* (était) comme un feu dévorant, un feu dévorant au sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël.

Moïse pénétra au milieu du nuage et s’éleva sur la montagne ; et il resta sur cette montagne quarante jours et quarante nuits.

Moïse pénétra donc au milieu de la nuée et monta sur la montagne. Et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits.