Targoum Néofiti | תרגום ניאופיטי
Parashat Beshala’h
Traduction Roger Le Déaut (1968-1978)
En noir, traduction française de la Torah à partir de l’hébreu par le Rabbinat français (1899-1906). En violet, traduction du Targoum Néofiti (TN) à partir de l’araméen par Roger Le Déaut (1968-1978). Pour cette édition en ligne, le Nom divin est transcrit *YYY* suivant le manuscrit araméen.
Or, lorsque Pharaon eut laissé partir le peuple, Dieu ne les dirigea point par le pays des Philistins, lequel est rapproché ; parce que Dieu disait : « Le peuple pourrait se raviser à la vue de la guerre, et retourner en Égypte. »
Il advint, quand Pharaon laissa aller le peuple, que *YYY* ne les conduisit point par la route du pays des Philistins, bien qu’elle fût proche ; car *YYY* se dit : De crainte que le cœur du peuple ne se brise quand ils verront les formations de combat et qu’ils ne retournent en Égypte.
Dieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs, et les enfants d’Israël partirent en bon ordre du pays d’Égypte.
*YYY* fit donc tourner le peuple par la route du désert vers la Mer des Roseaux, et les enfants d’Israël sortirent, libérés, du pays d’Égypte, armés d’œuvres bonnes.
Moïse emporta en même temps les ossements de Joseph ; car celui-ci avait formellement adjuré les enfants d’Israël, en disant : « Dieu ne manquera pas de vous visiter, et alors vous emporterez mes os de ce pays. »
Moïse prit avec lui les ossements de Joseph, car celui-ci avait solennellement fait jurer les enfants d’Israël, en disant : « *YYY* se souviendra certainement de vous dans sa miséricordieuse bonté et vous monterez d’ici mes ossements avec vous. »
Ils décampèrent de Soukkoth et vinrent camper à Êtham, à l’extrémité du désert.
Ils partirent de Soukkoth et campèrent à Étham, en bordure du désert.
L’Éternel les guidait, le jour, par une colonne de nuée qui leur indiquait le chemin ; la nuit, par une colonne de feu destinée à les éclairer, afin qu’ils pussent marcher jour et nuit.
Et la Parole de *YYY* allait devant eux, de jour, dans la colonne de nuée pour les guider sur la route, de nuit, dans la colonne de feu pour les éclairer pour qu’ils puissent marcher de jour et de nuit.
La colonne de nuée, le jour, et la colonne de feu, la nuit, ne cessaient de précéder le peuple.
La colonne de nuée, le jour, et la colonne de feu, la nuit, ne cessaient de se tenir devant le peuple, de (le) conduire et de (l’) éclairer.
L’Éternel parla ainsi à Moïse :
*YYY* parla à Moïse, en disant :
« Dis aux enfants d’Israël de remonter et de camper en face de Pi-Hahiroth, entre Migdol et la mer ; devant Baal-Cefôn, à l’opposite, vous camperez au bord de la mer.
« Parle aux enfants d’Israël ; qu’ils retournent et campent face aux « Tripots-du-Libertinage », entre Migdol et la mer, devant l’Idole Sel’hon. Vous camperez près de la mer, dans sa direction.
Pharaon se dira que les enfants d’Israël sont égarés dans ce pays ; que le désert les emprisonne.
Et Pharaon (se dira) au sujet du peuple des enfants d’Israël : Il se sont égarés en route ! Baal-Sephon, mon idole, leur a fermé les pistes du désert.
Et je raffermirai le cœur de Pharaon, et il les poursuivra ; puis j’accablerai de ma puissance Pharaon avec toute son armée, et les Égyptiens apprendront que je suis l’Éternel. » Ils obéirent.
J’endurcirai le cœur de Pharaon, il se lancera à vos trousses et je tirerai gloire de Pharaon et de toutes ses armées et les Égyptiens connaîtront que c’est moi *YYY* ! » Ils firent donc ainsi.
On rapporta au roi d’Égypte que le peuple s’enfuyait. Alors les dispositions de Pharaon et de ses serviteurs changèrent à l’égard de ce peuple, et ils dirent : « Qu’avons-nous fait là, d’affranchir les Israélites de notre sujétion ! »
On annonça au roi d’Égypte que le peuple avait fui et le cœur de Pharaon et de ses princes se retourna contre le peuple. Ils dirent : « Qu’est-ce que nous avons fait là quand nous avons congédié Israël de notre Service ? »
Il fit atteler son char, emmena avec lui son peuple ;
Il attela ses chars et prit avec lui le peuple, les hommes de guerre.
prit six cents chars d’élite et tous les chariots d’Égypte, tous couverts de guerriers.
Puis il prit six cents chars et tous les chars des Égyptiens et sur tous furent préposés des capitaines.
L’Éternel fortifia le cœur de Pharaon, roi d’Égypte, qui se mit à la poursuite des enfants d’Israël. Cependant les Israélites s’avançaient triomphants.
*YYY* endurcit le cœur de Pharaon, roi d’Égypte, et il se lança aux trousses des enfants d’Israël, tandis que les enfants d’Israël sortaient, libérés, la tête découverte.
Deuxième portion (14:9–14)
Les Égyptiens qui les poursuivaient les rencontrèrent, campés sur le rivage ; tous les attelages de Pharaon, ses cavaliers, son armée, les joignirent près de Pi-Hahiroth, devant Baal-Cefôn.
Les Égyptiens se mirent donc à leur poursuite, tous les chevaux et les chars de Pharaon, ses cavaliers et ses troupes, et ils les atteignirent tandis qu’ils campaient près de la mer, à côté des « Tripots-du-Libertinage », devant l’idole de Sephon.
Comme Pharaon approchait, les enfants d’Israël levèrent les yeux, et voici que l’Égyptien était à leur poursuite ; remplis d’effroi, les Israélites jetèrent des cris vers l’Éternel.
Pharaon s’approcha ; les enfants d’Israël levèrent les yeux et voici que les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Les enfants d’Israël eurent grand peur et se mirent à supplier devant *YYY*.
Et ils dirent à Moïse : « Est-ce faute de trouver des sépulcres en Égypte que tu nous as conduits mourir dans le désert ? Quel bien nous as-tu fait, en nous tirant de l’Égypte ?
Ils disent alors à Moïse : « Est-ce parce qu’il n’y avait pas de tombeaux en Égypte que tu nous as emmenés pour nous faire mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait là en nous faisant sortir d’Égypte ?
N’est-ce pas ainsi que nous te parlions en Égypte, disant : « Laisse-nous servir les Égyptiens » ? De fait, mieux valait pour nous être esclaves des Égyptiens, que de périr dans le désert. »
N’est-ce pas la parole que nous te disions en Égypte, en disant : Laisse-nous que nous servions devant les Égyptiens ; car il valait mieux pour nous servir devant les Égyptiens que de nous (voir) mettre à mort dans le désert ! »
Moïse répondit au peuple : « Soyez sans crainte ! attendez, et vous serez témoins de l’assistance que l’Éternel vous procurera en ce jour ! Certes, si vous avez vu les Égyptiens aujourd’hui, vous ne les reverrez plus jamais.
Les enfants d’Israël se formèrent en quatre partis, tandis qu’ils se tenaient au bord de la Mer des Roseaux. L’un disait : « Jetons-nous à la mer ! » L’autre disait : « Retournons en Égypte ! » L’un disait : « Alignons contre eux les formations de combats » Et l’autre disait : « Crions contre eux pour jeter la confusion parmi eux ! » Au parti qui disait : « Jetons-nous à la mer ! », Moïse (leur) dit : « Ne craignez rien, mais disposez-vous à voir la rédemption de *YYY*, qu’il accomplira pour vous aujourd’hui. » Au parti qui disait : « Retournons en Égypte ! », Moïse (leur) dit : « Ne craignez rien, car tout aussi vrai que vous voyez aujourd’hui les Égyptiens, vous n’aurez plus à les revoir à nouveau, dans la servitude, à jamais. »
L’Éternel combattra pour vous ; et vous, tenez-vous tranquilles ! »
Au parti qui disait : « Alignons contre eux les formations de combat ! », Moïse (leur) dit : « Ne craignez rien, c’est *YYY* qui rendra vos combats victorieux. » Au parti qui disait : « Crions contre eux pour jeter la confusion parmi eux ! », Moïse (leur) dit : « Ne craignez rien ; levez-vous, taisez-vous, rendez gloire et louange à notre Dieu et exaltez-le. »
Troisième portion (14:15–25)
L’Éternel dit à Moïse : « Pourquoi m’implores-tu ? ordonne aux enfants d’Israël de se mettre en marche.
*YYY* dit à Moïse : « Jusques à quand te tiendras-tu (là) à supplier devant moi ? Voici que ta prière a été entendue devant moi. Du reste, la prière des enfants d’Israël a précédé ta propre prière. Parle aux enfants d’Israël et qu’ils se mettent en route !
Et toi, lève ta verge, dirige ta main vers la mer, et divise-la ; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à pied sec.
Quant à toi, lève ton bâton et étends ta main sur la mer, divise-la et les enfants d’Israël entreront dans la mer, sur la terre sèche.
De mon côté, je vais affermir le cœur des Égyptiens pour qu’ils y entrent après eux ; et alors j’accablerai Pharaon et son armée entière, ses chars et sa cavalerie.
Et moi, j’endurcirai le cœur des Égyptiens (et) ils entreront derrière vous et je tirerai gloire de Pharaon et de toutes ses troupes, de ses chars et de ses cavaliers.
Les Égyptiens reconnaîtront que je suis l’Éternel, quand j’accablerai Pharaon, ses chars et ses cavaliers. »
Les Égyptiens connaîtront que je suis *YYY*, quand je tirerai gloire de Pharaon, de ses chars et de ses cavaliers. »
Le messager de Dieu, qui marchait en avant du camp d’Israël, passa derrière eux : la colonne nébuleuse cessa d’être à leur tête, et se fixa en arrière.
Alors l’Ange de *YYY* qui était prêt à marcher devant les camps d’Israël, de devant eux se déplaça et se tint derrière eux ; de même la colonne de nuée se déplaça de devant eux et se tint derrière eux.
Elle passa ainsi entre le camp égyptien et celui des Israélites : pour les uns il y eut nuée et ténèbres, pour les autres la nuit fut éclairée ; et, de toute la nuit, les uns n’approchèrent point des autres.
Elle s’introduisit entre les camps des Égyptiens et les camps d’Israël et la nuée était (partie) ténèbres et partie lumière : ténèbres assombrissantes pour les Égyptiens et lumière, toute la nuit, pour Israël. Et ils ne s’approchèrent point les uns des autres, de toute la nuit, pour engager le combat.
Moïse étendit sa main sur la mer, et l’Éternel fit reculer la mer, toute la nuit, par un vent d’est impétueux, et il mit la mer à sec, et les eaux furent divisées.
Moïse étendit la main sur la mer et *YYY* refoula la mer par un fort vent d’est, toute la nuit, et transforma la mer en terre sèche et les eaux se fendirent.
Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer, dans son lit desséché, les eaux se dressant en muraille à leur droite et à leur gauche.
Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer, sur la terre sèche, et les eaux étaient pour eux une muraille d’eau à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent, et tous les chevaux de Pharaon, ses chariots, ses cavaliers, entrèrent à leur suite au milieu de la mer.
Les Égyptiens suivirent et entrèrent après eux au milieu de la mer, tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers.
Or, à la dernière veille, l’Éternel fit peser sur l’armée égyptienne une colonne de feu et une nuée, et jeta la perturbation dans l’armée égyptienne ;
Il advint, au moment du matin, que *YYY* regarda avec colère les camps des Égyptiens et lança contre eux naphte, feu et grosse grêle, et jeta la confusion dans les camps des Égyptiens.
et il détacha les roues de ses chars, les faisant ainsi avancer pesamment. Alors l’Égyptien s’écria : « Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour eux contre l’Égypte ! »
Il fit sauter les roues des chars et ils les emmenaient en les trainant derrière eux. L’usage des mules est de traîner (en tirant) sur roues et essieux qui, à l’inverse, se mirent (ici) à tirer comme les mules et jetèrent les (Égyptiens) dans la mer. Quand les Égyptiens virent cette chose admirable, ils se disaient les uns aux autres : « Fuyons devant le peuple des enfants d’Israël, car c’est là *YYY* qui donnait une issue victorieuse à leurs combats lorsqu’ils se trouvaient en Égypte (lui qui donnera une issue victorieuse à leurs combats tant qu’ils sont en Égypte), lui qui donnera une issue victorieuse à leurs combats, également à la Mer des Roseaux. »
Quatrième portion (14:26–15:26)
Le Seigneur dit à Moïse : « Étends ta main sur la mer, et les eaux rebrousseront sur l’Égyptien, sur ses chars et sur ses cavaliers. »
Puis *YYY* dit à Moïse : « étends ta main sur la mer et que les eaux reviennent sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers ! »
Moïse étendit sa main sur la mer, et la mer, aux approches du matin, reprit son niveau comme les Égyptiens s’élançaient en avant ; et le Seigneur précipita les Égyptiens au sein de la mer.
Et Moïse étendit sa main sur la mer et la mer, au moment du matin, revint à son niveau ; les Égyptiens fuyaient à sa rencontre et *YYY* laissa les Égyptiens au milieu de la mer.
Les eaux, en refluant, submergèrent chariots, cavalerie, toute l’armée de Pharaon qui était entrée à leur suite dans la mer ; pas un d’entre eux n’échappa.
Les eaux revinrent et recouvrirent les chars et les cavaliers, toute l’armée de Pharaon qui était entrée à leur suite dans la mer. Il n’en resta pas même un seul.
Pour les enfants d’Israël, ils s’étaient avancés à pied sec au milieu de la mer, ayant les eaux, comme un mur, à leur droite et à leur gauche.
Les enfants d’Israël marchèrent à pied sec au milieu de la mer et les eaux étaient pour eux des murailles d’eau, à leur droite et à leur gauche.
L’Éternel, en ce jour, sauva Israël de la main de l’Égypte ; Israël vit l’Égyptien gisant sur le rivage de la mer.
En ce jour-là, la Parole de *YYY* libéra et sauva Israël des mains des Égyptiens et les Israélites virent les Égyptiens morts, rejetés sur le rivage de la mer.
Israël reconnut alors la haute puissance que le Seigneur avait déployée sur l’Égypte, et le peuple révéra le Seigneur ; et ils eurent foi en l’Éternel et en Moïse, son serviteur.
Les Israélites virent la main forte (avec) laquelle *YYY* avait agi contre l’Égypte ; le peuple fut rempli de la crainte de (devant) *YYY* et ils crurent au nom de la Parole de *YYY* et en la prophétie de Moïse, son serviteur.
Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent l’hymne suivant à l’Éternel. Ils dirent : « Chantons l’Éternel, il est souverainement grand ; Coursier et cavalier, il les a lancés dans la mer.
Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce poème de louange devant *YYY* et dirent ainsi : « Louons et glorifions (devant) *YYY*, car il a tiré vengeance par sa Parole de tous ceux qui s’enorgueillissaient devant lui ; chevaux et cavaliers, parce qu’ils se sont enorgueillis et ont poursuivi le peuple des enfants d’Israël, il les a jetés et submergés dans la Mer des Roseaux.
Il est ma force et ma gloire, l’Éternel ! Je lui dois mon salut. Voilà mon Dieu, je lui rends hommage ; Le Dieu de mon père, et je le glorifie.
Notre force et le principal objet de nos louanges, (celui qui est) craint de tous les siècles, c’est *YYY*. Il décida par sa Parole et se fit notre Sauveur. » Les enfants d’Israël dirent : « C’est lui notre Dieu, louons-le, le Dieu de nos pères, exaltons-le ! »
L’Éternel est le maître des batailles ; Éternel est son nom !
*YYY* est un homme de guerre, *YYY* est son nom ; comme son nom, telle est sa force. Que son nom soit béni pour les siècles des siècles !
Les chars de Pharaon et son armée, Il les a précipités dans la mer ; L’élite de ses combattants Se sont noyés dans la mer des Joncs.
Les chars de Pharaon ainsi que ses troupes, il a décoché contre eux des flèches de feu dans la mer, et la fleur de ses jeunes hommes, les vaillants de Pharaon, il les a jetés et immergés dans la Mer des Roseaux.
L’abîme s’est fermé sur eux ; Au fond du gouffre ils sont tombés comme une pierre.
Les abîmes les ont recouverts, ils sont descendus et se sont engloutis dans la profondeur des eaux, ils sont devenus comme les pierres.
Ta droite, Seigneur, est insigne par la puissance ; Ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.
Ta droite, *YYY*, comme elle est glorieuse dans la force ! Ta droite, *YYY*, a brisé Pharaon, l’ennemi et l’adversaire.
Par ta souveraine majesté Tu renverses tes adversaires ; Tu déchaînes ton courroux. Il les consume comme du chaume.
Par ta grande majesté, tu détruis les ennemis de ton peuple. Tu envoies contre eux ta puissante colère, tu les consumes comme le feu brûle la paille.
Au souffle de ta face Les eaux s’amoncellent, Les ondes se dressent comme une digue. Les flots se figent au sein de la mer.
Par la Parole de devant toi (= ta Parole), les eaux se sont transformées en monceaux et monceaux ; elles se dressèrent en piles comme des outres d’eaux courantes. Les abîmes se figèrent au milieu de la Grande Mer.
Il disait, l’ennemi : « Courons, atteignons ! partageons le butin ! Que mon âme s’en repaisse ! Tirons l’épée, que ma main les extermine !… »
Pharaon l’impie, l’ennemi et l’adversaire, disait : « Je me lancerai aux trousses du peuple des enfants d’Israël et je les rattraperai tandis qu’ils seront campés sur le rivage de la mer. D’entre eux, j’en ferai captifs un grand nombre et je leur enlèverai un grand butin. Je distribuerai la prise entre mes gens, mes hommes de guerre, (jusqu’à ce) que mon âme en soit rassasiée, après quoi, je dégainerai mon épée et ma droite les exterminera. »
Toi, tu as soufflé, L’océan les a engloutis ; Ils se sont abîmés comme le plomb Au sein des eaux puissantes.
« Tu as soufflé (avec) un vent de devant toi, *YYY* ; les eaux de la mer les ont recouverts et ils se sont engloutis comme le plomb dans les eaux puissantes.
Qui t’égale parmi les forts, Éternel ? Qui est, comme toi, paré de sainteté ; Inaccessible à la louange. Fécond en merveilles ?
Qui est comme toi parmi les dieux d’en-haut, *YYY* ? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, terrible en prouesses pour tous les siècles, opérant prodiges et miracles pour ton peuple, la maison d’Israël ? »
Tu as étendu ta droite, La terre les dévore.
La mer et la terre disputaient toutes deux ensemble et disaient… La mer disait à la terre : « Reçois tes enfants ! » Mais la terre disait à la mer : « Reçois tes victimes ! » La mer ne voulait point les recevoir et la terre ne voulait point les engloutir. La terre avait peur du jugement du grand jour, (peur) qu’on ne les lui réclame dans le monde à venir. Aussitôt tu étendis ta droite, *YYY*, sur la terre, avec le serment que tu ne les lui réclamerais point dans le monde à venir. La terre alors ouvrit la bouche et les engloutit.
Tu guides, par ta grâce. Ce peuple que tu viens d’affranchir ; Tu le diriges, par ta puissance, Vers ta sainte demeure.
« Par ta grâce, tu as conduit ce peuple que tu avais racheté. Tu les mèneras, par ta puissance, à la demeure du Temple de ta sainte Shekinah.
À cette nouvelle, les peuples s’inquiètent. Un frisson s’empare des habitants de la Philistée.
Les nations entendirent (et) se courroucèrent. La terreur saisit les habitants de Philistie.
À leur tour ils tremblent, les chefs d’Édom ; Les vaillants de Moab sont saisis de terreur. Consternés, tous les habitants de Canaan.
Alors furent confondus les grands des Iduméens, la terreur saisit les forts des Moabites. Tous les habitants du pays de Canaan, leur cœur fondit en eux.
Sur eux pèse l’anxiété, l’épouvante ; La majesté de ton bras Les rend immobiles comme la pierre, Jusqu’à ce qu’il ait passé, ton peuple, Seigneur ! Qu’il ait passé, ce peuple acquis par toi ;
L’effroi et la terreur que tu inspires tombera sur eux. Devant la force de ton bras puissant, ils resteront muets comme pierres, jusqu’à ce que ton peuple, *YYY*, ait passé les torrents de l’Arnon, jusqu’à ce que ce peuple que tu as racheté ait passé les gués du Jourdain.
Que tu les aies amenés, fixés, sur ce mont, ton domaine, Résidence que tu t’es réservée, Seigneur !Sanctuaire, ô mon Dieu ! préparé par tes mains.
Tu les introduiras sur la montagne de ton héritage et tu (leur) en feras prendre possession, le lieu fixé comme résidence de la Shekinah, que tu as préparé pour toi, *YYY* ; ton Temple, *YYY*, tes deux mains Pont parfait. »
L’Éternel régnera à tout jamais ! »
Les enfants d’Israël dirent : « Comme te sied bien, *YYY*, la couronne de la royauté ! Lorsque tes fils virent tes signes prodigieux sur la mer et ta force parmi les vagues, à ce moment ils ouvrirent la bouche ensemble et dirent : À *YYY* appartient la royauté depuis l’éternité et pour les siècles des siècles ! »
Car, les chevaux de Pharaon, chars et cavalerie, s’étant avancés dans la mer, l’Éternel en avait refoulé les eaux sur eux, tandis que les enfants d’Israël marchaient à pied sec au milieu de la mer.
Lorsque les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, furent entrés dans la mer et que *YYY* eut fait revenir sur eux les eaux de la mer, les enfants d’Israël marchèrent à pied sec au milieu de la mer.
Miryam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit en main un tambourin, et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins et des instruments de danse.
Miryam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit en main les tambourins et toutes les femmes sortirent derrière elle, dansant au son des tambourins.
Et Miryam leur fit répéter : « Chantez l’Éternel, il est souverainement grand ; Coursier et cavalier, il les a lancés dans la mer… »
Et Miryam leur répondait : « Louons et exaltons (devant) *YYY*, le Très-Haut qui s’élève contre les orgueilleux et qui est exalté au-dessus de ceux qui s’élèvent. Les chevaux et leurs cavaliers, parce qu’ils se sont enorgueillis et ont poursuivi le peuple des enfants d’Israël, il les a jetés et submergés dans la Mer des Roseaux. »
Moïse fit décamper Israël de la plage des Joncs, et ils débouchèrent dans le désert de Chour, où ils marchèrent trois jours sans trouver d’eau.
Moïse fit partir Israël de la Mer des Roseaux et ils sortirent vers le désert de Halûṣah ; ils firent une route de trois jours de marche dans le désert et ils ne trouvèrent pas d’eau.
Ils arrivèrent à Mara. Or, ils ne purent boire l’eau de Mara, elle était trop amère ; c’est pourquoi on nomma ce lieu Mara1.
Ils arrivèrent à Marah ; mais ils ne purent boire les eaux de Marah, car elles étaient amères. C’est pourquoi on appela son nom Marah.
Le peuple murmura contre Moïse, disant : « Que boirons-nous ? »
Et le peuple murmura contre Moïse, en disant : « Qu’allons-nous boire ? »
Moïse implora le Seigneur ; celui-ci lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau, et l’eau devint potable. C’est alors qu’il lui imposa un principe et une loi, c’est alors qu’il le mit à l’épreuve ;
(Moïse) pria devant *YYY* et *YYY* lui indiqua un arbre ; la Parole de *YYY* en prit une parole de la Loi et la jeta au milieu des eaux qui devinrent douces. Là, il lui imposa des prescriptions et procédures judiciaires et là il l’éprouva.
et il dit : « Si tu écoutes la voix de l’Éternel ton Dieu ; si tu t’appliques à lui plaire ; si tu es docile à ses préceptes et fidèle à toutes ses lois, aucune des plaies dont j’ai frappé l’Égypte ne t’atteindra, car moi, l’Éternel, je te préserverai. »
Il dit : « Si vous écoutez vraiment la voix de la Parole de *YYY*, votre Dieu, et si vous faites ce qui est bien à ses yeux ; si vous obéissez aux commandements et gardez tous ses préceptes, toutes les plaies funestes que j’ai fait venir sur les Égyptiens, je ne vous les imposerai pas ; car c’est moi, *YYY*, qui vous guéris. »
Cinquième portion (15:27–16:10)
Ils arrivèrent à Êlîm ; là étaient douze sources d’eau et soixante-dix palmiers. Ils y campèrent près des eaux..
Ils arrivèrent à Élim où il y avait douze fontaines d’eau, correspondant aux douze tribus d’Israël, et soixante-dix palmiers-dattiers, correspondant aux soixante-dix (anciens) du Sanhédrin d’Israël. Et ils campèrent là, au bord des eaux.
Puis ils partirent d’Êlîm, et arrivèrent — toute la communauté des enfants d’Israël — au désert de Sîn, qui s’étend entre Êlîm et Sinaï : c’était le quinzième jour du deuxième mois après leur sortie du pays d’Égypte.
Ils partirent d’Élim et toute la communauté des enfants d’Israël arriva au désert de Sin qui se trouve entre Élim et le Sinaï, le quinzième jour du second mois de leur sortie du pays d’Égypte.
Toute la communauté des enfants d’Israël murmura contre Moïse et Aaron, dans ce désert ;
Toute l’assemblée de la communauté des enfants d’Israël murmura contre Moïse et contre Aaron, dans le désert.
et les enfants d’Israël leur dirent ; « Que ne sommes-nous morts de la main du Seigneur, dans le pays d’Égypte, assis près des marmites de viande et nous rassasiant de pain ; tandis que vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim tout ce peuple ! »
Les enfants d’Israël leur dirent : « Plût au ciel que nous fussions morts devant *YYY*, dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, mangeant du pain, à satiété ! En vérité, vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir par la faim toute cette assemblée ! »
L’Éternel dit à Moïse : « Je vais faire pleuvoir pour vous une nourriture céleste ; le peuple ira en ramasser chaque jour sa provision, et j’éprouverai de la sorte s’il obéit à ma doctrine ou non.
Alors *YYY* dit à Moïse : « Voici que moi, je vais vous faire descendre du pain du ciel. Le peuple sortira et en ramassera une certaine quantité chaque jour, afin de les éprouver (pour voir) s’ils gardent les commandements de la Loi ou non.
Le sixième jour, lorsqu’ils accommoderont ce qu’ils auront apporté, il se trouvera le double de leur récolte de chaque jour. »
Mais le sixième jour, ils conserveront ce qu’ils auront apporté et ce sera le double de ce qu’ils auront ramassé comme quantité quotidienne. »
Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d’Israël : « Ce soir, vous reconnaîtrez que c’est l’Éternel qui vous a fait sortir du pays d’Égypte ;
Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d’Israël : « Ce soir vous saurez que *YYY* vous a fait sortir, libérés, du pays d’Égypte,
et demain, vous serez témoins de la gloire du Seigneur, lorsqu’il fera droit à vos murmures contre lui. Mais nous, que sommes-nous, pour être l’objet de vos murmures ?
et, au matin, vous verrez la Gloire de la Shekinah de *YYY*. Vos murmures ont été entendus devant *YYY*, car, nous, que sommes-nous que vous murmuriez contre nous ? »
Vous le verrez, ajouta Moïse, lorsque Dieu vous donnera, ce soir, de la viande pour vous nourrir, et demain, du pain pour vous rassasier, accueillant ainsi les murmures que vous proférez contre lui ; car que sommes-nous ? ce n’est pas nous qu’atteignent vos murmures, c’est l’Éternel ! »
Moïse dit : « (Vous verrez la Gloire de *YYY* quand *YYY* vous aura donné, ce soir, de la viande à manger et, au matin, du pain pour vous rassasier, quand vos murmures que vous adressez contre lui auront été entendus devant *YYY*. Car, pour nous, que sommes-nous ? Ce n’est pas contre nous que vous murmurez, mais devant *YYY*. »
Moïse dit à Aaron : « Dis à toute la communauté des enfants d’Israël : Approchez-vous de l’Éternel, car il a entendu vos murmures. »
Moïse dit à Aaron : « Dis à toute la communauté des enfants d’Israël : Approchez-vous devant *YYY* ! Car vos murmures ont été entendus devant *YYY*. »
Comme Aaron parlait ainsi à toute la communauté des enfants d’Israël, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la majesté divine apparut dans le nuage.
Il advint donc, tandis qu’Aaron parlait à toute la communauté des enfants d’Israël, qu’ils se tournèrent en direction du désert et voici que la Gloire de la Shekinah de *YYY* apparut dans la nuée.
Sixième portion (16:11–36)
L’Éternel parla ainsi à Moïse :
Alors *YYY* parla à Moïse, en disant :
« J’ai entendu les murmures des Israélites. Parle-leur en ces termes : Vers le soir vous mangerez de la viande, au matin vous vous rassasierez de pain ; et vous reconnaîtrez que moi, l’Éternel, je suis votre Dieu. »
« Les murmures des enfants d’Israël ont été entendus devant moi. Parle-leur, en disant : Au crépuscule, vous mangerez de la viande et, au matin, vous vous rassasierez de pain et vous saurez que je suis *YYY*, votre Dieu. »
En effet, le soir, les cailles arrivèrent et couvrirent le camp ; et le matin, une couche de rosée s’étendait autour du camp.
Le soir, des cailles montèrent et couvrirent les campements et, le matin, il y avait une buée de rosée tout autour du camp.
Cette couche de rosée ayant disparu, on vit sur le sol du désert quelque chose de menu, de floconneux, fin comme le givre sur la terre.
La buée de rosée s’éleva et voici que, sur la surface du désert, il y avait une chose poudreuse, une poudre répandue comme du givre sur la terre.
À cette vue, les enfants d’Israël se dirent les uns aux autres : « Qu’est ceci ? » car ils ne savaient ce que c’était. Et Moïse leur dit : « C’est là le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture.
Les enfants d’Israël virent cela et ils se dirent l’un à l’autre : « Est-ce là la manne ? » En effet, ils ne savaient pas (ce que c’était). Et Moïse leur dit : « C’est le pain que *YYY* vous a donné à manger.
Voici ce qu’a prescrit l’Éternel : Recueillez-en chacun selon ses besoins : un ômer par tête ; autant chacun a de personnes dans sa tente, autant vous en prendrez. »
Voici la chose qu’a présente *YYY*. Ramassez-en, chacun selon ce qu’il peut manger, un omér par tête, selon le nombre de vos personnes ; vous (en) prendrez, chacun selon (le nombre de) ce qu’il y a dans sa tente. »
Ainsi firent les enfants d’Israël : ils en ramassèrent, l’un plus, l’autre moins.
Ainsi firent les enfants d’Israël et ils (en) ramassèrent qui plus, qui moins.
Puis ils mesurèrent à l’ômer. Or, celui qui en avait beaucoup pris n’en avait pas de trop, celui qui en avait peu n’en avait pas faute : chacun avait recueilli à proportion de ses besoins.
Ils mesurèrent au omér et celui qui en avait davantage n’en eut point de reste et celui qui en avait moins n’en manqua pas. Ils (en) avaient ramassé, chacun selon ce qu’il pouvait manger.
Moïse leur dit : « Que nul n’en réserve pour le lendemain. »
Puis Moïse leur dit : « Que nul n’en laisse jusqu’au matin ! »
N’écoutant point Moïse, quelques-uns gardèrent de leur provision pour le lendemain ; mais elle fourmilla de vers et se gâta. Et Moïse s’irrita contre eux.
Mais ils n’écoutèrent point Moïse et quelques-uns en laissèrent jusqu’au matin ; cela engendra des vers et se mit à sentir mauvais. Et Moïse s’irrita contre eux.
Ils recueillirent cette substance tous les matins, chacun en raison de sa consommation ; lorsque le soleil l’échauffait, elle fondait.
On la ramassait chaque matin, chacun suivant ce qu’il pouvait manger ; mais lorsque le soleil était monté elle fondait.
Mais il advint, au sixième jour, qu’ils recueillirent une provision double : deux ômer par personne ; tous les phylarques de la communauté vinrent l’annoncer à Moïse.
Or, le sixième jour, ils ramassèrent le double de pain, deux omér par tête. Tous les chefs de la communauté vinrent l’annoncer à Moïse.
Il leur répondit : « C’est ce qu’a dit le Seigneur : Demain est le sabbat solennel, le saint chômage en l’honneur de l’Éternel ! Ce que vous avez à cuire, cuisez-le ; à faire bouillir, faites-le bouillir aujourd’hui, et toute la provision restante, gardez-la en réserve pour demain. »
Moïse dit : « C’est là la chose qu’a dite *YYY*. Demain est grand sabbat, saint devant *YYY*. Faites cuire ce que vous avez à cuire et bouillir ce que vous avez à faire bouillir et tout ce qui restera, mettez-le pour vous en réserve jusqu’au matin. »
Ils la réservèrent pour le lendemain, comme l’avait ordonné Moïse ; et elle ne se gâta point, et il ne s’y mit point de vers.
Ils en mirent donc en réserve jusqu’au matin, ainsi que l’avait prescrit Moïse ; elle ne devint point fétide et les vers ne s’y mirent point.
Moïse dit : « Mangez-la aujourd’hui, car c’est aujourd’hui sabbat en l’honneur de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouveriez point aux champs.
Moïse dit : « Mangez-en aujourd’hui, car aujourd’hui, c’est le sabbat devant *YYY*. Vous n’en trouverez point aujourd’hui dans la campagne.
Six jours de suite vous en recueillerez ; mais le septième jour, jour de chômage, il n’y en aura point. »
Six jours durant, vous en ramasserez ; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. »
Or, le septième jour, quelques-uns du peuple allèrent à la récolte, mais ils ne trouvèrent rien.
Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour (en) ramasser, mais ils n’(en) trouvèrent point.
L’Éternel dit à Moïse : « Jusqu’à quand vous refuserez-vous à garder mes préceptes et mes enseignements ?
*YYY* dit à Moïse : « Jusques à quand refuserez-vous de garder mes commandements et l’ordonnance de mes jugements ?
Considérez que l’Éternel vous a gratifiés du sabbat ! c’est pourquoi il vous donne, au sixième jour, la provision de deux jours. Que chacun demeure où il est, que nul ne sorte de son habitation le septième jour. »
Voyez que *YYY* vous a donné le sabbat. C’est pourquoi il vous donne, le sixième jour, du pain en quantité double. Que chacun de vous demeure à sa place ! Que nul ne sorte de sa place le septième jour ! »
Et le peuple chôma le septième jour.
Le peuple se reposa donc le septième jour.
La maison d’Israël donna à cette substance le nom de manne2. Elle ressemblait à de la graine de coriandre, était blanche, et avait la saveur d’un beignet au miel.
Les enfants d’Israël lui donnèrent le nom de manne. C’était comme de la graine de coriandre, blanc, et son goût était comme celui de gâteaux au miel.
Moïse dit : « Voici ce qu’a ordonné le Seigneur : Qu’un ômer plein de cette manne reste en dépôt pour vos générations, afin qu’elles connaissent le pain dont je vous ai nourris dans le désert, lorsque je vous ai fait sortir du pays d’Égypte. »
Moïse dit : « Voici la chose qu’a ordonnée *YYY* : Remplis un omér de manne (ou : « remplis-en un omér) à conserver au long de vos générations, afin qu’elles voient le pain que je vous ai fait manger dans le désert, lorsque je vous ai fait sortir, libérés, du pays d’Égypte. »
Moïse dit à Aaron : « Prends une urne, et y dépose un plein ômer de manne, et place-la devant l’Éternel, comme souvenir pour vos générations. »
Moïse dit à Aaron : « Prends une fiasque et mets-y un plein omér de manne et conserve-la devant *YYY* comme témoignage à conserver au long de vos générations. »
Ainsi que l’Éternel l’avait prescrit à Moïse, Aaron la déposa devant l’arche du Statut, comme souvenir.
Ainsi que *YYY* l’avait prescrit à Moïse, Aaron déposa la (manne) à conserver, devant le Témoignage.
Les enfants d’Israël mangèrent de la manne quarante ans, jusqu’à leur arrivée en pays habité ; cette manne, ils en mangèrent jusqu’à leur arrivée aux confins du pays de Canaan.
Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur entrée dans le pays de leurs résidences, jusqu’à leur arrivée aux confins du pays de Canaan.
Quant à l’ômer, c’est la dixième partie de l’êpha.
Or le omér est la dixième partie de trois seah.
Septième portion (17:1–16)
Toute la communauté des enfants d’Israël partit du désert de Sîn pour diverses stations, sur l’ordre du Seigneur. Ils campèrent à Refidim, où il n’y avait point d’eau à boire pour le peuple.
Toute la communauté des enfants d’Israël partit du désert de Sin et leurs déplacements se faisaient suivant la décision de la Parole de *YYY*. Ils campèrent à Rephidim et ils n’avaient pas d’eau pour que le peuple puisse boire.
Le peuple querella Moïse, en disant : « Donnez-nous de l’eau, que nous buvions ! » Moïse leur répondit : « Pourquoi me cherchez-vous querelle ? pourquoi tentez-vous le Seigneur ?»
Et le peuple se querella avec Moïse. Ils dirent : « Donne-nous de l’eau et nous boirons ! » Moïse leur dit : « Pourquoi vous querellez-vous avec moi ? Pourquoi tentez-vous (devant) *YYY* ? »
Alors, pressé par la soif, le peuple murmura contre Moïse et dit : « Pourquoi nous as-tu fait sortir de l’Égypte, pour faire mourir de soif moi, mes enfants et mes troupeaux ? »
Là, le peuple eut soif d’eau et le peuple murmura contre Moïse. Ils lui dirent : « Pourquoi donc nous as-tu fait monter d’Égypte pour nous faire mourir de soif, nous, nos enfants et nos bêtes ? »
Moïse se plaignit au Seigneur, en disant : « Que ferai-je pour ce peuple ? Peu s’en faut qu’ils ne me lapident. »
Et Moïse pria devant *YYY*, en disant : « Que ferai-je pour ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideraient ! »
Le Seigneur répondit à Moïse : « Avance-toi à la tête du peuple, accompagné de quelques-uns des anciens d’Israël ; cette verge, dont tu as frappé le fleuve, prends-la en main, et marche.
*YYY* dit à Moïse : « Passe devant le peuple et prends avec toi quelques-uns des sages d’Israël. Tu prendras dans ta main le bâton avec lequel tu as frappé le fleuve et va !
Je vais t’apparaître là-bas sur le rocher, au mont Horeb ; tu frapperas ce rocher et il en jaillira de l’eau, et le peuple boira. » Ainsi fit Moïse, à la vue des anciens d’Israël.
Voici que ma Parole se tiendra postée sur le rocher, à Horeb ; tu frapperas le rocher, de l’eau en sortira et le peuple boira. » Ainsi fit Moïse, aux yeux des sages d’Israël.
On appela ce lieu Massa et Meriba3, à cause de la querelle des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel en disant : « Nous verrons si l’Éternel est avec nous ou non ! »
Il appela l’endroit du nom de « Sa-Tentation » et « Ses-Querelles », parce que les enfants d’Israël s’étaient querellés et qu’ils avaient tenté (devant) *YYY*, en disant : « Est-ce qu’en vérité la Gloire de la Shekinah de *YYY* demeure parmi nous ou non ? »
Amalec survint et attaqua Israël à Refidim.
Alors vinrent les princes d’Amalec et ils alignèrent leurs formations de combat contre Israël à Rephidim.
Moïse dit à Josué : « Choisis des hommes et va livrer bataille à Amalec ; demain, je me tiendrai au sommet de cette colline, la verge divine à la main. »
Moïse dit à Josué : « Choisis-nous des hommes vaillants et demain sors et aligne les formations de combat contre ceux de la maison d’Amalec. Voici que moi je me tiendrai posté sur le sommet de la hauteur avec, en main, le bâton avec lequel ont été opérés les prodiges devant *YYY*. »
Josué exécuta ce que lui avait dit Moïse, en livrant bataille à Amalec, tandis que Moïse, Aaron et Hour montèrent au haut de la colline.
Et Josué fit comme le lui avait dit Moïse, son maître, pour aligner les formations de combat contre ceux de la maison d’Amalec, tandis que Moïse, Aaron et Hour montaient au sommet de la hauteur.
Or, tant que Moïse tenait son bras levé, Israël avait le dessus ; lorsqu’il le laissait fléchir, c’est Amalec qui l’emportait.
Il advint que, lorsque Moïse élevait ses mains en prière, ceux de la maison d’Israël avaient le dessus et l’emportaient ; mais lorsqu’il arrêtait ses mains de prier, ceux de la maison d’Amalec étaient les plus forts et ils tombaient sous l’épée.
Les bras de Moïse s’appesantissant, ils prirent une pierre qu’ils mirent sous lui, et il s’assit dessus ; Aaron et Hour soutinrent ses bras, l’un de çà, l’autre de là, et ses bras restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
Tandis que les mains de Moïse étaient étendues en prière, ils prirent une pierre, la placèrent sous lui et il s’y assit. Puis Aaron et Hour saisirent ses mains, l’un d’un côté et l’autre de l’autre côté, et les mains de Moïse restèrent levées en prière, rappelant la foi des pères justes, Abraham, Isaac et Jacob, et rappelant la foi des mères justes, Sarah, Rébecca, Rachel et Léa, jusqu’au coucher du soleil.
Josué triompha d’Amalec et de son peuple, à la pointe de l’épée.
Josué extermina Amalec et son peuple au fil de l’épée.
L’Éternel dit à Moïse : « Consigne ceci, comme souvenir, dans le Livre, et inculque-le à Josué : que je veux effacer la trace d’Amalec de dessous les cieux. »
Alors *YYY* dit à Moïse : « Écris cela comme bon mémorial dans le Livre et déclare aux oreilles de Josué que je ferai totalement disparaître le souvenir d’Amalec de dessous les cieux. »
Moïse érigea un autel, qu’il nomma : « Dieu est ma bannière. »
Moïse construisit un autel et il pria là au nom de la Parole de *YYY* qui avait fait pour lui des prodiges.
Et il dit : « Puisque sa main s’attaque au trône de l’Éternel, guerre à Amalec de par l’Éternel, de siècle en siècle ! »
Il dit : « Un serment est sorti de dessous le trône de la Gloire du Seigneur de tous les siècles : le premier (roi) qui doit surgir de la tribu de Benjamin, ce sera Saül, fils de Quish ; c’est lui qui organisera le combat contre la maison d’Amalec et mettra à mort rois et princes et, ce qui en restera, Mardochée et Esther les extermineront. » Et *YYY* décida par sa Parole d’exterminer le souvenir d’Amalec pour toutes les générations.
Maftir (17:14-16)
L’Éternel dit à Moïse : « Consigne ceci, comme souvenir, dans le Livre, et inculque-le à Josué : que je veux effacer la trace d’Amalec de dessous les cieux. »
Alors *YYY* dit à Moïse : « Écris cela comme bon mémorial dans le Livre et déclare aux oreilles de Josué que je ferai totalement disparaître le souvenir d’Amalec de dessous les cieux. »
Moïse érigea un autel, qu’il nomma : « Dieu est ma bannière. »
Moïse construisit un autel et il pria là au nom de la Parole de *YYY* qui avait fait pour lui des prodiges.
Et il dit : « Puisque sa main s’attaque au trône de l’Éternel, guerre à Amalec de par l’Éternel, de siècle en siècle ! »
Il dit : « Un serment est sorti de dessous le trône de la Gloire du Seigneur de tous les siècles : le premier (roi) qui doit surgir de la tribu de Benjamin, ce sera Saül, fils de Quish ; c’est lui qui organisera le combat contre la maison d’Amalec et mettra à mort rois et princes et, ce qui en restera, Mardochée et Esther les extermineront. » Et *YYY* décida par sa Parole d’exterminer le souvenir d’Amalec pour toutes les générations.
Notes de la traduction du Rabbinat français
1« Amertume.
2« Qu’est-ce ? »(ci-dessus 5 :15)
3 Massa, tentation; Meriba, querelle.
Traductions françaises :
Roger Le Déaut dans : Alejandro Díez Macho (dir), Neophyti : Targum Palestinense MS de la Biblioteca Vaticana, Consejo superior de investigaciones cientificas. Tomo 2. Exodo. Madrid, 1970: p.279-403. [Version numérisée : archive.org].
La Bible – traduite du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction de M. Zadoc Kahn Grand Rabbin. Tome Ier : Pentateuque – Premiers Prophètes. Paris (Durlacher), 1899. [Version numérisée : National Library of Israel].