חומש בצרפתית | Ḥoumaš en français
Édition bilingue de la Torah, des Haftarot et des cinq Méguilot avec les traductions de Samuel Cahen (1831-1851) et du Rabbinat français (1899-1906). Rites ashkénazes, séfarades et ‘Habad.

Haftarat Miqetz / הַפְטָרַת מִקֵּץ

Rites ashkénazes, séfarades et ‘Habad (I Rois 3:15 – 4:1)

 

וַיִּקַ֥ץ שְׁלֹמֹ֖ה וְהִנֵּ֣ה חֲל֑וֹם וַיָּב֨וֹא יְרֽוּשָׁלַ֜͏ִם וַֽיַּעֲמֹ֣ד ׀ לִפְנֵ֣י ׀ אֲר֣וֹן בְּרִית־אֲדֹנָ֗י וַיַּ֤עַל עֹלוֹת֙ וַיַּ֣עַשׂ שְׁלָמִ֔ים וַיַּ֥עַשׂ מִשְׁתֶּ֖ה לְכׇל־עֲבָדָֽיו׃ {פ}

3:15

Salomon s’éveilla et vit que c’était un songe. De retour à Jérusalem, il se présenta devant l’arche d’alliance du Seigneur, offrit des holocaustes et des sacrifices rémunératoires, et donna un festin à tous ses serviteurs.

 

אָ֣ז תָּבֹ֗אנָה שְׁתַּ֛יִם נָשִׁ֥ים זֹנ֖וֹת אֶל־הַמֶּ֑לֶךְ וַֽתַּעֲמֹ֖דְנָה לְפָנָֽיו׃

3:16

En ce temps-là, deux femmes de mauvaise vie vinrent se présenter devant le roi.

 

וַתֹּ֜אמֶר הָאִשָּׁ֤ה הָאַחַת֙ בִּ֣י אֲדֹנִ֔י אֲנִי֙ וְהָאִשָּׁ֣ה הַזֹּ֔את יֹשְׁבֹ֖ת בְּבַ֣יִת אֶחָ֑ד וָאֵלֵ֥ד עִמָּ֖הּ בַּבָּֽיִת׃

3:17

Et l’une de ces femmes dit : « Écoute-moi, Seigneur ! Moi et cette femme nous habitons la même maison ; j’y ai donné naissance à un enfant, étant avec elle.

 

וַיְהִ֞י בַּיּ֤וֹם הַשְּׁלִישִׁי֙ לְלִדְתִּ֔י וַתֵּ֖לֶד גַּם־הָאִשָּׁ֣ה הַזֹּ֑את וַאֲנַ֣חְנוּ יַחְדָּ֗ו אֵֽין־זָ֤ר אִתָּ֙נוּ֙ בַּבַּ֔יִת זוּלָתִ֥י שְׁתַּֽיִם־אֲנַ֖חְנוּ בַּבָּֽיִת׃

3:18

Trois jours après ma délivrance, cette femme a également accouché. Or, nous vivons ensemble, nul étranger n’habite avec nous la maison, nous deux seules y demeurons.

 

וַיָּ֛מׇת בֶּן־הָאִשָּׁ֥ה הַזֹּ֖את לָ֑יְלָה אֲשֶׁ֥ר שָׁכְבָ֖ה עָלָֽיו׃

3:19

Pendant la nuit, l’enfant de cette femme est mort, parce qu’elle s’était couchée sur lui.

 

וַתָּ֩קׇם֩ בְּת֨וֹךְ הַלַּ֜יְלָה וַתִּקַּ֧ח אֶת־בְּנִ֣י מֵאֶצְלִ֗י וַאֲמָֽתְךָ֙ יְשֵׁנָ֔ה וַתַּשְׁכִּיבֵ֖הוּ בְּחֵיקָ֑הּ וְאֶת־בְּנָ֥הּ הַמֵּ֖ת הִשְׁכִּ֥יבָה בְחֵיקִֽי׃

3:20

Mais elle s’est levée au milieu de la nuit, a enlevé mon fils d’auprès de moi, tandis que ta servante était endormie, l’a couchée sur son sein, et son fils qui était mort, elle l’a déposé entre mes bras.

 

וָאָקֻ֥ם בַּבֹּ֛קֶר לְהֵינִ֥יק אֶת־בְּנִ֖י וְהִנֵּה־מֵ֑ת וָאֶתְבּוֹנֵ֤ן אֵלָיו֙ בַּבֹּ֔קֶר וְהִנֵּ֛ה לֹא־הָיָ֥ה בְנִ֖י אֲשֶׁ֥ר יָלָֽדְתִּי׃

3:21

Comme je me disposais, le matin, à allaiter mon enfant, voici, il était mort ! Je l’examinai attentivement quand il fit grand jour, et ce n’était pas là le fils que j’avais enfanté.

 

וַתֹּ֩אמֶר֩ הָאִשָּׁ֨ה הָאַחֶ֜רֶת לֹ֣א כִ֗י בְּנִ֤י הַחַי֙ וּבְנֵ֣ךְ הַמֵּ֔ת וְזֹ֤את אֹמֶ֙רֶת֙ לֹ֣א כִ֔י בְּנֵ֥ךְ הַמֵּ֖ת וּבְנִ֣י הֶחָ֑י וַתְּדַבֵּ֖רְנָה לִפְנֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃

3:22

— Non pas ! dit l’autre femme, mon fils est vivant, et c’est le tien qui est mort ! — Point du tout, reprit la première, c’est le tien qui est mort, celui qui vit est le mien ! » C’est ainsi qu’elles discutaient devant le roi.

 

וַיֹּ֣אמֶר הַמֶּ֔לֶךְ זֹ֣את אֹמֶ֔רֶת זֶה־בְּנִ֥י הַחַ֖י וּבְנֵ֣ךְ הַמֵּ֑ת וְזֹ֤את אֹמֶ֙רֶת֙ לֹ֣א כִ֔י בְּנֵ֥ךְ הַמֵּ֖ת וּבְנִ֥י הֶחָֽי׃ {פ}

3:23

Le roi dit alors : « L’une dit : Cet enfant qui vit est le mien, et c’est le tien qui est mort ; l’autre dit : Non, c’est le tien qui est mort, celui qui vit est le mien. »

 

וַיֹּ֥אמֶר הַמֶּ֖לֶךְ קְח֣וּ לִי־חָ֑רֶב וַיָּבִ֥אוּ הַחֶ֖רֶב לִפְנֵ֥י הַמֶּֽלֶךְ׃

3:24

Le roi ajouta : « Apportez-moi un glaive ; » et l’on présenta un glaive au roi.

 

וַיֹּ֣אמֶר הַמֶּ֔לֶךְ גִּזְר֛וּ אֶת־הַיֶּ֥לֶד הַחַ֖י לִשְׁנָ֑יִם וּתְנ֤וּ אֶֽת־הַחֲצִי֙ לְאַחַ֔ת וְאֶֽת־הַחֲצִ֖י לְאֶחָֽת׃

3:25

Et le roi dit : « Coupez en deux parts l’enfant vivant, et donnez-en une moitié à l’une de ces femmes, une moitié à l’autre. »

 

וַתֹּ֣אמֶר הָאִשָּׁה֩ אֲשֶׁר־בְּנָ֨הּ הַחַ֜י אֶל־הַמֶּ֗לֶךְ כִּֽי־נִכְמְר֣וּ רַֽחֲמֶ֘יהָ֮ עַל־בְּנָהּ֒ וַתֹּ֣אמֶר ׀ בִּ֣י אֲדֹנִ֗י תְּנוּ־לָהּ֙ אֶת־הַיָּל֣וּד הַחַ֔י וְהָמֵ֖ת אַל־תְּמִיתֻ֑הוּ וְזֹ֣את אֹמֶ֗רֶת גַּם־לִ֥י גַם־לָ֛ךְ לֹ֥א יִהְיֶ֖ה גְּזֹֽרוּ׃

3:26

La mère de l’enfant vivant, dont les entrailles étaient émues de pitié pour son fils, s’écria, parlant au roi : « De grâce, seigneur ! Qu’on lui donne l’enfant vivant, qu’on ne le fasse pas mourir ! » Mais l’autre disait : « Ni toi ni moi ne l’aurons : coupez ! »

 

וַיַּ֨עַן הַמֶּ֜לֶךְ וַיֹּ֗אמֶר תְּנוּ־לָהּ֙ אֶת־הַיָּל֣וּד הַחַ֔י וְהָמֵ֖ת לֹ֣א תְמִיתֻ֑הוּ הִ֖יא אִמּֽוֹ׃ {ס}        

3:27

Le roi reprit alors la parole et dit : « Donnez-lui l’enfant vivant et gardez-vous de le faire mourir : celle-ci est sa mère. »

 

וַיִּשְׁמְע֣וּ כׇל־יִשְׂרָאֵ֗ל אֶת־הַמִּשְׁפָּט֙ אֲשֶׁ֣ר שָׁפַ֣ט הַמֶּ֔לֶךְ וַיִּֽרְא֖וּ מִפְּנֵ֣י הַמֶּ֑לֶךְ כִּ֣י רָא֔וּ כִּֽי־חׇכְמַ֧ת אֱלֹהִ֛ים בְּקִרְבּ֖וֹ לַעֲשׂ֥וֹת מִשְׁפָּֽט׃ {ס}        

3:28

Tout Israël eut connaissance du jugement que le roi avait rendu, et ils furent saisis de respect pour le roi ; car ils comprirent qu’une sagesse divine l’inspirait dans l’exercice de la justice.

 

וַֽיְהִי֙ הַמֶּ֣לֶךְ שְׁלֹמֹ֔ה מֶ֖לֶךְ עַל־כׇּל־יִשְׂרָאֵֽל׃ {ס}        

4:1

Le roi Salomon régna donc sur tout Israël.

 
Sources
Traduction française
La Bible – traduite du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction de M. Zadoc Kahn Grand Rabbin. Tome Ier (Pentateuque – Premiers Prophètes). Paris (Durlacher), 1899.
Licence : domaine public.
Bibliographie
Voir notice complète.
Texte massorétique
Miqra according to the Mesorah (édition digitale du TaNaKh fondée en partie sur le Codex d’Alep). Version adaptée par Sefaria.
Licence : CC-BY-SA.
Police hébraïque
Ezra SIL.
Licence : Open Font License.
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