Tafsir Rasag | תפסיר רס”ג
Parashat ‘Houqat (extraits)
Traduction Joseph Derenbourg dir. (1893-1899)
En noir, édition hébraïque et traduction français du Rabbinat français. En vert, édition arabe du Tafsir Rasag (TR) et traduction française éditée par Joseph Derenbourg.
Chapitre 21:11-17
וַיִּסְע֖וּ מֵאֹבֹ֑ת וַֽיַּחֲנ֞וּ בְּעִיֵּ֣י הָֽעֲבָרִ֗ים בַּמִּדְבָּר֙ אֲשֶׁר֙ עַל־פְּנֵ֣י מוֹאָ֔ב מִמִּזְרַ֖ח הַשָּֽׁמֶשׁ׃
ורחלו מן ת̇ם ונזלו פי ג̇אנב אלארנון אלד̇י פי אלבריה אלכ̇ארג̇ ען תכ̇ם אלאמוריין לאן ארנון הו אלחד בין מואב ואלאמוריין
De là ils repartirent et campèrent sur la rive de l’Arnon située dans le désert et partant du territoire des Amorréens ; car l’Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et le territoire amorréen.
Ils repartirent de là et campèrent sur la rive de l’Arnon, situé dans le désert et partant du territoire des Amorrhéens, car l’Arnon est la frontière entre Moab et les Amorrhéens.
מִשָּׁ֖ם נָסָ֑עוּ וַֽיַּחֲנ֖וּ בְּנַ֥חַל זָֽרֶד׃
ולד̇לך יקאל פי כתאב פתוח אללה מן דרדור אלקלזם ומן אלאודיה פארנון
C’est pourquoi l’on cite, dans l’histoire des guerres du Seigneur, « Vaheb en Soufa, et les affluents de l’Arnon ;
C’est pourquoi on lit dans le livre des Conquêtes de Dieu : Parmi les flots impétueux la mer Rouge et parmi les fleuves l’Arnon18*.
מִשָּׁם֮ נָסָ֒עוּ֒ וַֽיַּחֲנ֗וּ מֵעֵ֤בֶר אַרְנוֹן֙ אֲשֶׁ֣ר בַּמִּדְבָּ֔ר הַיֹּצֵ֖א מִגְּבֻ֣ל הָֽאֱמֹרִ֑י כִּ֤י אַרְנוֹן֙ גְּב֣וּל מוֹאָ֔ב בֵּ֥ין מוֹאָ֖ב וּבֵ֥ין הָאֱמֹרִֽי׃
ומצב אלאודיה אלד̇י מילה אלי עמארה ער ואסנאדה אלי תכ̇ם מואב
et encore le bassin des rivières, qui s’étend vers Chébeth-Ar et confine à la frontière de Moab… »
et l’embouchure des fleuves qui incline vers la terre cultivée d’Ar et s’appuie sur la frontière de Moab.
עַל־כֵּן֙ יֵֽאָמַ֔ר בְּסֵ֖פֶר מִלְחֲמֹ֣ת יְהֹוָ֑ה אֶת־וָהֵ֣ב בְּסוּפָ֔ה וְאֶת־הַנְּחָלִ֖ים אַרְנֽוֹן׃
ורחלו מן ת̇ם אלי אלביר והי אלביר אלתי קאל אללה למוסי ענהא אג̇מע אלקום חתי אעטיהם מאא
Puis, ils gagnèrent Beêr1, ce puits à propos duquel le Seigneur dit à Moïse : « Assemble le peuple, je veux lui donner de l’eau. »
Ils partirent de là vers le Puits, et c’est le Puits au sujet duquel Dieu dit à Moïse : Rassemble le peuple pour que je lui donne de l’eau.
וְאֶ֙שֶׁד֙ הַנְּחָלִ֔ים אֲשֶׁ֥ר נָטָ֖ה לְשֶׁ֣בֶת עָ֑ר וְנִשְׁעַ֖ן לִגְב֥וּל מוֹאָֽב׃
חיניד̇ אנשא אסראיל הד̇ה אלאנשא פקאלו אצעדי יא ביר תג̇אובו להא
C’est alors qu’Israël chanta ce cantique : « Jaillis, ô source ! Acclamez-la !…
C’est alors qu’Israël composa ce cantique : Jaillis, ô Puits ! Et alors répondez !
וּמִשָּׁ֖ם בְּאֵ֑רָה הִ֣וא הַבְּאֵ֗ר אֲשֶׁ֨ר אָמַ֤ר יְהֹוָה֙ לְמֹשֶׁ֔ה אֱסֹף֙ אֶת־הָעָ֔ם וְאֶתְּנָ֥ה לָהֶ֖ם מָֽיִם׃ {ס}
ביר חפרהא אלריסא וכראהא נבל אלקום ראסמוהא בוכאיאתהם ת̇ם רחלו מן תלך אלבריה אלי ד̇את אלעטא
Ce puits, des princes l’ont creusé. Les plus grands du peuple l’ont ouvert. Avec le sceptre, avec leurs verges ! … » Et de Midbar ils allèrent à Mattana;
Ce Puits, des princes l’ont creusé, et les nobles du peuple l’ont foré en le traçant avec leurs bâtons. Puis ils partirent de ce désert vers l’endroit du Don.
אָ֚ז יָשִׁ֣יר יִשְׂרָאֵ֔ל אֶת־הַשִּׁירָ֖ה הַזֹּ֑את עֲלִ֥י בְאֵ֖ר עֱנוּ־לָֽהּ׃
ומן ד̇את אלעטא אלי אלואד ומן ד̇לך אלואד אלי ד̇את אלכנאיס
de Mattana à Nahalïel; de Nahalïel à Bamoth ;
Et de l’endroit du Don vers la Vallée et de cette vallée vers l’endroit des Temples19* .
Notes de la traduction du Rabbinat français:
1Puits.
Notes de l’édition française du Tafsir:
19*A défaut du commentaire du Saadia, il est difficile de se rendre compte du sens de ces versets, bien qu’il y ait dans le Targoum des allusions à des traditions que nous ne connaissons pas.
Tafsir Rasag : Version arabe du Pentateuque, dans : Œuvres complètes de R. Saadia ben Iosef al-Fayyoûmî, publiées sous la direction de J. Derenbourg. Volume Premier. Paris : E. Leroux, 1893. [Version numérisée : archive.org].
Traduction du texte hébraïque : La Bible – traduite du texte original par les membres du Rabbinat français sous la direction de M. Zadoc Kahn Grand Rabbin. Tome Ier : Pentateuque – Premiers Prophètes. Paris (Durlacher), 1899. [Version numérisée : National Library of Israel].
Texte massorétique : Miqra according to the Mesorah (édition digitale du TaNaKh fondée en partie sur le Codex d’Alep). Version adaptée par Sefaria. [Licence : CC-BY-SA].
Texte judéo-arabe : Sefaria (Licence : CC-BY-SA).
Police hébraïque : Ezra SIL. [Open Font License].