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Explorez les références des traductions françaises des ouvrages fondamentaux du judaïsme classées par thèmes : Tanakh, Talmud, Halakha, pensée juive, liturgie, etc.
La Torah écrite
La Torah écrite (en hébreu : תורה שבכתב, Torah shebikhtav) désigne les cinq livres de Moïse (le Pentateuque : Bereshit, Shemot, Vayikra, Bamidbar, Devarim) et, par extension, l’ensemble du Tanakh. Ce sont les textes considérés comme canoniques dans la tradition juive et transmis sous forme écrite.
Le Tanakh (תנ״ך) est la Bible hébraïque, composée de trois parties : la Torah (la Loi), les Nevi’im (les Prophètes) et les Ketouvim (les Écrits), constituant le texte sacré central du judaïsme. |
Traductions rabbiniques du Tanakh en araméen, transmises à l’origine oralement et majoritairement mises par écrit entre le Ier et le VIIIe siècle de notre ère. |
Traductions rabbiniques du Tanakh en grec dont la Séptante entre le IIIe et le IIe siècle av. notre ère. |
Traduction et commentaire sur la Torah en arabe désignée sous le terme de Tafsir par Saadia Gaon (882-942). |
Traduction persane de la Bible conservée de manière très fragmentaire à la BNF. |
Commentaires traditionnels des rabbins — tels que ceux de Rashi au XIe siècle — depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours. |
La Loi orale
La Torah orale (Torah SheBe’al Peh – תורה שבעל פה) est l’ensemble des enseignements, lois et interprétations transmis oralement aux côtés de la Torah écrite.
La Mishna (משנה, la répétition), compilée au début du IIIe siècle par Juda Hanassi, est le premier recueil de la Torah orale. Elle organise les enseignements des Tannaïm en six ordres et 63 traités, regroupant débats et résolutions légales. |
Pirkei Avot (littéralement « Chapitres des Pères ») est le seul traité de la Mishna ne contenant presque aucune loi, mais des courtes maximes de conseils, d’éthique et de sagesse. Il est intégré dans la liturgie du Chabbat. |
Le Talmud de Jérusalem (Talmud Yerushalmi) est une compilation de discussions rabbiniques sur la Mishna, élaborée principalement en Eretz Israël au IVe siècle. |
Le Talmud de Babylone (Talmud Bavli), achevé aux alentours du VIe siècle, est une œuvre monumentale d’étude et d’analyse de la Mishna, développée par les académies juives de Babylonie. |
Le Midrash (מדרש, examiner) est un genre de littérature juive qui explore, interprète et approfondit les textes bibliques. Né comme une tradition orale à l’époque du Second Temple, il a été progressivement consigné par écrit à partir du IIIe siècle. |
L’Aggada (araméen אגדה, récitation) regroupe les enseignements non législatifs de la tradition juive, incluant récits, mythes, homélies, anecdotes historiques, etc. Ce corpus hétérogène fait partie intégrante de la littérature rabbinique. |
La Halakha
La Halakha désigne l’ensemble des lois religieuses juives issues de la Torah écrite et de la Torah orale. La Halakha repose sur les commandements bibliques (mitzvot), ainsi que sur les lois talmudiques et rabbiniques ultérieures.
Depuis l’époque des Guéonim (589-1038) se développe une littérature rabbinique spécifique qui cherche à établir précisément la liste de commandements (mitzvot) inscrits dans la Torah. |
Les codes de lois du judaïsme, comme le Mishné Torah et le Choul’han Aroukh, synthétisent les lois juives pour guider leur étude et leur application au quotidien. |
Les Responsa
Les responsa sont des réponses rabbiniques, de l’époque post-talmudique à nos jours, qui actualisent la halakha dans des situations non couvertes par les codes juridiques et servent souvent de précédents.
Une histoire de la composition de la Mishna et du Talmud, écrite par Chérira Gaon au Xe siècle pour la communauté juive de Kairouan, en Tunisie. |
Responsa rédigés par des Rabbins des pays méditerranéens à l’époque médiévale tels que Rachi, Rabad, Rashba, etc.. |
Pensée juive
La « pensée juive » englobe des œuvres de philosophie et de théologie, allant du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Elles explorent des thèmes tels que le libre arbitre, l’élection, les miracles, ainsi que la foi et la raison.
[En construction] |
Notices bibliographiques par auteurs et autrices
L’époque des Géonims
Les Geonim (589-1038) étaient les présidents des deux grandes académies talmudiques babyloniennes de Soura et de Poumbedita, sous le Califat abbasside. Ils étaient généralement reconnus comme les chefs spirituels de la communauté juive durant le haut Moyen Âge.
L’époque des Rishonim
Les Rishonim (litt. « les premiers ») étaient les principaux rabbins et décisionnaires ayant vécu approximativement entre le XIᵉ et le XVᵉ siècle, avant la rédaction du Choulhan Aroukh par R. Joseph Caro publié en 1565.
L’époque des A’haronim
Les A’haronim (litt. « les derniers ») désignent les principaux rabbins et décisionnaires (poskim) ayant vécu approximativement du XVIᵉ siècle à nos jours.